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Fontenay-le-Comte est une commune de l'Ouest de la France, sous-préfecture du département de la Vendée dans la région Pays de la Loire.
Le territoire municipal de Fontenay-le-Comte s’étend sur 3 416 hectares. L’altitude moyenne de la commune est de 28 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 2 et 68 mètres,. Le relief de Fontenay-le-Comte est relativement vallonné, excepté le quartier des Loges situé sur une zone alluvionnaire.
La commune de Fontenay-le-Comte est située dans le Sud-Vendée. Au nord se trouvent La Châtaigneraie (21 km à vol d'oiseau) et Les Herbiers (47 km) ; au nord-est, Bressuire (50 km) et Parthenay (48 km) ; à l'est, Saint-Maixent-l'École (48 km) ; au sud-est, Niort (32 km) ; au sud-ouest, La Rochelle (42 km) ; à l'ouest, Luçon (27 km) ; et au nord-ouest, La Roche-sur-Yon (52 km) et Chantonnay (30 km),.
Fontenay-le-Comte est limitrophe avec huit communes :
Le coteau sur lequel s'est établie la ville, dernier contrefort du bocage, représente par sa situation dominante une position forte contre un agresseur éventuel. Au pied, la rivière Vendée disperse ses eaux en plusieurs bras enserrant des îlots alluvionnaires inondés à la saison des fortes crues. De part et d'autre, la plaine se déploie vers Luçon et Niort, le marais est là tout proche avec ses îles et ses terres non fixées.
Fontenay-le-Comte est aujourd'hui la petite ville qui centralise l'ensemble du Sud-Vendée. Mais elle fut tout d'abord la capitale du Bas-Poitou puis la préfecture de département de la Vendée tout juste né avant de céder ce titre à La Roche-sur-Yon.
Depuis quelques années, la commune semble se tourner vers les villes moyennes voisines que sont Niort et La Rochelle pour former un pôle métropolitain de taille à peser entre les deux grandes métropoles que sont Bordeaux et Nantes.
Au sud de la Vendée, Fontenay-le-Comte se situe au carrefour de trois types de paysages bien différents : aux portes du Marais poitevin, du Bocage vendéen, et du Niortais. Au fil des millénaires, la rivière de la Vendée a sculpté le relief local.
Malgré sa faible altitude (entre 5 et 30 mètres), le relief de Fontenay-le-Comte est relativement montueux, sauf le quartier des Loges situé sur une zone alluvionnaire très plate.
La Vendée, affluent de la Sèvre Niortaise, arrose la ville et traverse la commune du nord-est au sud-ouest. Son affluent de rive droite, la Longèves, sert de limite de communes au sud avec Longèves puis Auzay.
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Poitou-Charentes, caractérisée par un bon ensoleillement, particulièrement en été et des vents modérés.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 843 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 6,9 jours en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Marans à 23 km à vol d'oiseau, est de 13,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 739,6 mm,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Fontenay-le-Comte est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee,,,. Elle appartient à l'unité urbaine de Fontenay-le-Comte, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes et 16 773 habitants en 2021, dont elle est ville-centre,.
Par ailleurs, la commune fait partie de l'aire d'attraction de Fontenay-le-Comte, dont elle est la commune-centre. Cette aire, qui regroupe 30 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants,.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (69,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (52,4 %), zones urbanisées (21,7 %), zones agricoles hétérogènes (9,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (9,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,7 %), prairies (3 %). L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui).
Pôle d'échange multi-usages (PEMU)
La gare ferroviaire de la ville a fermé en 1969. Désormais, la desserte en transport collectif interurbain s'effectue principalement au départ de la gare routière, dénommée localement pôle d'échange multi-usages (PEMU), située face à la plaine des sports sur l'avenue Charles de Gaulle.
Cette gare routière est desservie par les lignes routières régulières 15, 16, 17 et 520 du réseau de transport régional Aléop, ainsi que par plusieurs lignes scolaires. Les lignes régulières permettent notamment la liaison avec les villes de Niort, La Rochelle, Luçon et La Roche-sur-Yon.
La gare dispose de 30 quais pour les cars et d'un quai pour le réseau urbain Fontélys. Elle disposa d'un guichet ouvert du lundi au vendredi jusqu'en janvier 2022.
Voies piétonnes
La ville a plusieurs rues réservées aux piétons, comme la rue des Loges, rue historique et riche en patrimoine ; ou bien encore la Transfontenaisienne qui emprunte le tracé de l'ancienne voie ferrée..
La ville s'articule autour d'une rue principale, la rue de la République (et ses prolongements comme la rue Clemenceau, la rue Rabelais et le boulevard Hoche). C'est dans cette rue que se situent la mairie, l'église Notre-Dame, le musée, différents commerces, l'ECC, les accès au centre-ville historique. Dans la rue Rabelais, se regroupent différents établissements scolaires (lycées Rabelais et Notre-Dame, Collège Saint-Joseph, écoles primaires Sainte-Trinité et Florence Arthaud...).
La ville comporte plusieurs ponts traversant la Vendée :
Fontenay tient son nom de la fontaine reconstruite en 1542 et actuellement connue sous le nom de « fontaine des Quatre-Tias ».
En 1242, Alphonse de Poitiers, frère du roi Saint Louis, reçoit le Poitou en apanage et Fontenay ajoute alors « le Comte » à son nom.
Le 3 février 1793, la Convention nationale décrète que « la ville de Fontenay-le-Comte, chef-lieu du département de la Vendée, s'appellera désormais Fontenay-le-Peuple. »,.
Ses habitants sont appelés les Fontenaisiens.
L'origine de Fontenay-le-Comte est inconnue. La découverte de nombreux silex taillés ou polis montre que le lieu était habité de très longue date.
Les premiers peuplements du site de Fontenay-le-Comte datent de la Préhistoire et s'expliquent sans doute par la présence d'un gué permettant la traversée de la Vendée.
Une voie allant du midi vers le nord-ouest traverse à l'endroit où les eaux sont les moins profondes. Ce gué, surmonté d'une chaussée et facilitant le passage obligé pour la circulation des marchandises et des gens, a imposé l'édification de moyens de protection. Des maisons, qui n'étaient peut-être que des huttes, sont venues jouxter ces constructions, se plaçant ainsi sous leur protection en cette période troublée. La sûreté du lieu étant établie, ce point de rencontre servait de halte et de relais et se prêtait aux échanges. La mise au jour au XIXe siècle de nombreux débris et de monnaies à Fontenay et dans les environs atteste la présence humaine.
Durant la période gallo-romaine, cette ville, comme toute la Vendée actuelle, appartenait à la cité des Pictons, incluse dans la province de Gaule aquitaine.
Un lot de céramiques trouvé au site des Genats (lieu-dit près du péage no 8 de l'autoroute, partagé entre Fontenay-le-Comte et Fontaines au sud) est largement dominé par la sigillée de Montans (Tarn).
Une fontaine, vitale pour la cité, lui donne son nom.
Ce n'est qu'à partir de 841 qu'il est fait état dans la Chronique de Nantes de l'existence de Fontenay, bourg du territoire poitevin. On y relate que Renaud d'Herbauges et Lambert, comte de Nantes, y réunirent leur armée pour se porter à l'aide de Charles le Chauve contre son frère Lothaire. Au Moyen Âge, à l'instar d'autres villes, elle se dote de moyens de défense : un château fort, de solides murailles et des fossés dont il ne reste que des vestiges.
Au Xe siècle, Fontenay est un rendez-vous de chasse. Louis d'Outre-Mer y est reçu par le comte de Poitou Guillaume Tête d'Étoupe.
À partir du XIIe siècle, la ville est tour à tour la propriété des comtes du Poitou et des Mauléon, puis de Geoffroy à la Grand Dent, célèbre pour ses exactions comme le pillage et l'incendie de l'abbaye de Maillezais non loin. Il est le fils de Geoffroy de Lusignan et d'Eustache Chabot, popularisée depuis sous le nom de Mélusine, fée mi-femme, mi-poisson qui hantait la forêt de Mervent-Vouvant. La maison de Lusignan est une dynastie noble poitevine, attestée depuis le Xe siècle et qui a donné des comtes de la Marche, comtes d’Angoulême, rois de Jérusalem puis de Chypre et d’Arménie. Ce Geoffroy à la Grand Dent, embrassant le parti du comte de la Marche contre le roi Louis IX, oblige ce dernier à venir lui-même mettre le siège devant Fontenay qui est pris en mai 1242.
La ville devient alors la propriété d'Alphonse de Poitiers, frère du roi. C'est depuis cette époque qu'elle se voit attribuer le surnom de le-Comte. Au décès de ce prince le , la ville retourne à la Couronne, Philippe le Hardi en prenant la possession et s'y rendant la même année.
Fontenay-le-Comte devient alors la capitale du Bas-Poitou.
Elle connaît un développement économique important dès le Moyen Âge grâce à l'industrie du drap et du cuir. Éprouvée par les Anglais en 1361, puis reconquise 11 ans plus tard par les Français dirigés par Bertrand du Guesclin, la ville est fortement ébranlée pendant la guerre de Cent Ans. Après cela, elle conserve bien la protection royale.
En mars 1471, Louis XI érige la cité en commune. La charte accordée donne pour raison cette libéralité : « que la ville est assise en grands trépas et assez près de la mer, environnée de bon pays fertil, qu'elle est ancienne et grandement renommée au pays de Poitou, qu'elle a un chastel ancien, grandement fortifié le temps passé, au moyen duquel et de la scituation de la dite ville, y a très grands fréquentations du faict de marchandises et mesmement de draperie qui s'y fait et œuvre chaque jour, ce qui fait que plusieurs étrangers et autres de la dite ville y font leur refuge et leur demeurance et mesmement un temps d'hostillité de guerre, tant en la dite ville, qui est fortifiée et grandement emparée de murailles de fossez, qu'aussi ses bourgs et faubourgs qui sont fortifiés de fossez. ». À la Renaissance, sa renommée est confortée par le rassemblement dans ses murs d'une élite intellectuelle dont la renommée s'étend hors des limites du royaume, une dimension telle que François Ier donne à la cité sa devise de « Fontaine et source jaillissante des beaux esprits ».
La Renaissance est pour Fontenay-le-Comte une époque de splendeur avec la construction des plus beaux édifices de la ville : le château de Terre-Neuve, les hôtels particuliers et l'emblème de la ville : la fontaine des Quatre-Tias. Ses foires d'antan étaient également réputées. Le commerce y était important et particulièrement celui des chevaux et des mulets, très prisés des Espagnols. De ces foires, celles du et de la Saint-Venant ont disparu. Seule celle de la Saint-Jean a trouvé son prolongement dans l'actuelle "Foire Exposition".
L'année 1560 marque le début de la propagation du protestantisme dans la contrée et la ville est le théâtre de luttes très dures entre catholiques et huguenots. En l'espace de 25 ans, Fontenay-le-Comte fut prise et reprise huit fois, causant de nombreux dommages à la cité. L’un de ces sièges aboutit à la prise de la ville par le duc de Montpensier en 1575.
Henri III de Navarre, futur Henri IV, est à la tête du parti huguenot. Au début de l'année 1587, il séjourne à Marans, localité proche de vingt kilomètres. En février, Catherine de Médicis, désirant le rencontrer, car à la recherche d'un apaisement à ces querelles politiques et religieuses qui ruinent le pays, est à Fontenay. Mais la méfiance règne dans les deux camps et l'entrevue ne peut avoir lieu, aucun se résigne à se rendre à l'invitation de l'autre.
Henri vient mettre le siège devant Fontenay en mai 1587 et s'empare de la ville, Sully l'accompagne.
Le , Richelieu y est de passage, se rendant à Luçon pour y prendre possession de son évêché. Louis XIII y fait un court séjour en 1621, année où le château fort est démantelé.
Après la création du diocèse de La Rochelle en 1648, Fontenay en devient le siège d'un archidiaconé rassemblant les doyennés de Fontenay et de Saint-Laurent-sur-Sèvre.
La révocation de l'édit de Nantes en 1685 porte un coup fatal à la cité. La fuite de nombreux huguenots lui fait perdre une grande partie de son commerce et particulièrement celui des draperies. Cette période est l'une des plus sombres de son histoire et marque son déclin.
Au cours du XVIIIe siècle, la vieille ville se transforme. Les remparts qui entouraient la ville sont démolis, ce qui va permettre d'aménager la place Royale en 1764. Un premier projet fut élaboré dès 1732, afin de créer la future rue de la République. Il sera repris en 1751, et transitoirement mis à exécution à partir de 1762 par Turgot et Paul Esprit Marie de La Bourdonnaye, comte de Blossac. Cette nouvelle artère analogue à la rue des Loges fut achevée en 1782. D'autres travaux d'urbanisme eurent lieu, comme la canalisation de la Vendée…
La Révolution française marque un tournant pour la ville. Le , l'Assemblée nationale décide que Fontenay-le-Comte sera le chef-lieu du Département Occidental du Poitou, qu'on appellera Vendée. 1793 n'épargne pas la cité, placée à la limite de la Vendée militaire. Elle subit toutes sortes d'exactions consécutives aux troubles révolutionnaires. Les « Blancs » s'en emparent le ; ils l'évacuent trois jours plus tard après avoir libéré de nombreux prisonniers. Il y eut environ 230 exécutions auxquelles il faut ajouter un grand nombre de prisonniers qui moururent faute de soins. C'est alors que, pour peu de temps, le , la ville s'appellera Fontenay-le-Peuple, la Convention souhaitant faire disparaître toute trace de l'Ancien Régime. La ville reste républicaine et constitue un point d'appui des républicains dans la guerre de Vendée. Environ 230 personnes furent guillotinées sur la place Viète durant cette période.
En 1804, Napoléon Ier, jugeant Fontenay trop excentrée et souhaitant pacifier la Vendée, transfère la préfecture de Fontenay dans la ville nouvelle de Napoléon (La Roche-sur-Yon). Fontenay-le-Peuple redevient Fontenay-le-Comte. En 1812, la commune devient sous-préfecture de la Vendée à la place de Montaigu. Le , l'Empereur et son épouse Joséphine de Beauharnais arrivent à Fontenay, venant d'Espagne pour en partir le lendemain. Un fontenaisien et général de l'Empire, Augustin-Daniel Belliard, se distingua notamment dans les différentes guerres napoléoniennes. Il fut pair de France et ambassadeur à Bruxelles sous la Restauration où il prit une part importante aux accords qui scellèrent l'indépendance de la Belgique.
La duchesse de Berry viendra dans la cité le , puis en 1832, pour tenter un soulèvement contre le gouvernement de Louis-Philippe Ier.
À partir de la seconde moitié du XIXe siècle, la reprise économique qui s'opère conduit Fontenay-le-Comte à se développer hors de ses murs. Le chemin de fer arrive enfin et la gare de la ville sera reliée à La Roche-sur-Yon, Niort, Bressuire et La Rochelle au début du XXe siècle.
Le président de la République, Félix Faure, s'est rendu dans la ville afin d'inaugurer le monument aux morts de la guerre franco-allemande de 1870 le 27 avril 1897.
Fontenay connaît en 1936 de nombreuses manifestations ouvrières en faveur du Front populaire.
Lors de la Seconde Guerre mondiale, Fontenay-le-Comte accueillera des réfugiés venant des Ardennes. Les allemands occupent la ville le 23 juin 1940. Certains bâtiments sont occupés par l'occupant comme l'hôtel de Fontarabie ou l'hôtel Pervinquière qui est occupé par la Kommandantur et le commandement allemand Loire-Gironde. La ville est libérée dans la nuit du 1 au 2 septembre 1944 par les FFI.
La ville connait de graves inondations le 4 novembre 1960. Elle à nouveau inondée le 3 janvier 1961. Par la suite, des travaux seront entrepris afin de réfecter la Vendée par l'entreprise Dodin en 1962.
Le Général de Gaulle, président de la Ve République, visite la ville le .
Dès 1969, les lignes ferroviaires non rentables sont fermées et le service des voyageurs est reporté sur la route. L'ancien bâtiment voyageurs et la plateforme de la gare sont intégrés dans le nouvel espace culturel de la ville, dénommé « René Cassin-La-Gare » et inauguré le .
Fontenay-le-Comte absorbe en 1967 Charzais et Saint-Médard-des-Prés en 1972.
Fontenay-le-Comte est une commune traditionnellement classée à droite, qui a connu une poussée de la gauche entre 1995 et 2014. François Hollande arrive en tête au second tour lors de l'élection présidentielles de 2012, et en 2017 c'est Emmanuel Macron qui remporte l'élection pour la ville.
Tête de liste | Liste | Premier tour | Second tour | Sièges | ||||
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Voix | % | Voix | % | CM | CC | |||
Ludovic Hocbon | DVD | 1 707 | 38,40 | 2 121 | 44,13 | 24 | 13 | |
Hugues Fourage | DVG | 1 576 | 35,45 | 2 074 | 43,15 | 7 | 3 | |
Dominique Verhaeghe-Grillo | LREM | 737 | 16,58 | 611 | 12,71 | 2 | 1 | |
Philippe Terroire | DVG | 425 | 9,56 | |||||
Inscrits | 9 683 | 100,00 | 9 676 | 100,00 | ||||
Abstentions | 5 117 | 52,85 | 4 746 | 49,05 | ||||
Votants | 4 566 | 47,15 | 4 930 | 50,95 | ||||
Blancs | 44 | 0,96 | 66 | 1,34 | ||||
Nuls | 77 | 1,69 | 58 | 1,18 | ||||
Exprimés | 4 445 | 97,35 | 4 806 | 97,48 |
La commune emploie entre 250 et 499 salariés.
La Communauté de communes du Pays de Fontenay-Vendée est un établissement public de coopératon intercommunale (EPCI) créée le par la fusion de la Communauté de communes du Pays de L’Hermenault et du Pays de Fontenay-le-Comte.
La Ville est labellisée "3 Fleurs" par le Conseil national des villes et villages fleuris et gère plus de 176 hectares d’espaces verts. Elle est également certifiée "Plus Beaux Détours de France"
On retrouve dans la ville des espaces verts tels que le parc Baron, qui comprend les vestiges de l'ancien château-fort ainsi que le Parcabout, mais encore des voies cyclables telles la Transfontenaysienne.
La ville de Fontenay-le-Comte comporte trois lycées qui proposent une formation supérieure.
Fontenay-le-Comte accueille depuis 1958 le Centre militaire de formation professionnelle, seul de son genre en France, et dédié à la transition professionnelle des militaires. Il fait partie intégrante de Défense mobilité depuis le 1er , et est le gardien des traditions du 137e régiment d'infanterie de ligne.
La ville comporte plusieurs autres types d'établissements ou associations qui enseignent différentes activités culturelles:
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans,.
En 2021, la commune comptait 13 471 habitants, en diminution de 1,24 % par rapport à 2015 (Vendée : +4,91 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 26,8 %, soit au-dessous de la moyenne départementale (31,6 %) et le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 38,5 %, alors qu'il est de 31,0 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 6 333 hommes pour 6 969 femmes, soit un taux de 52,39 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,16 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :
La commune possède une antenne de la chambre de commerce et d'industrie de la Vendée.
Pour le bassin d’emploi de Fontenay-le-Comte, qui s’étend sur 104 communes et près de 122 000 habitants, Pôle emploi totalise 9 315 demandeurs d’emploi, toutes catégories confondues, au , soit une baisse de 3,7 % par rapport à 2018. Côté recruteurs, on comptabilise 388 offres d’emploi, toujours en 2019, soit une hausse de 54 % par rapport à 2018. Les principales offres se situent dans le tertiaire pour 82 %.Ce secteur est en effet celui qui emploie le plus dans cette région, avec 77 % des emplois, suivi par les secteurs de l'industrie (17 %), de la construction (6 %) et de l'agriculture (1 %).
On peut signaler les entreprises et éléments suivants présents sur la commune :
Fontenay-le-Comte est classée ville d'art et d'histoire et fait partie de l'association des Plus Beaux Détours de France. Ville fleurie, elle a été récompensée de trois fleurs au Concours des villes et villages fleuris (palmarès 2007).
La commune a reçu le prix national de l'art de vivre (1996), et elle a obtenu le prix Ville Lumière en 2002 récompensant son plan d'éclairage architectural du centre historique.
(Par années de naissance) :
Les films suivants ont été tournés dans la ville :
Blasonnement : D'azur à la fontaine jaillissante de trois pièces d'argent au bassin maçonné de sable. Commentaires : Blason adopté par délibération du Conseil municipal en 1927. Il existe d'autres blasonnements : De sable, tranché d'argent ; à une fontaine d'or brochant sur le tout (Malte-Brun, la France illustrée, tome V, 1884) ; aussi D'azur, à une fontaine à bassin d'argent, côtoyée de deux licornes debout d'argent sommées d'or, à une fleur de lys en chef (Malte-Brun, la France illustrée, tome V, 1884). |
La devise de Fontenay-le-Comte est : Fons Fontanacum Felicium Ingeniorum Scaturigo. (Fontenay, fontaine et source de beaux esprits). Elle vient peut-être de François 1er.
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