Bressuire est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département des Deux-Sèvres dont elle est l'une des deux sous-préfectures (avec Parthenay), au sein de la région Nouvelle-Aquitaine.
Bressuire | |||||
Château de Bressuire. | |||||
Blason | Logo | ||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Deux-Sèvres (sous-préfecture) | ||||
Arrondissement | Bressuire (chef-lieu) | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Bocage Bressuirais (siège) | ||||
Maire Mandat | Emmanuelle Ménard (SE) 2020-2026 | ||||
Code postal | 79300 | ||||
Code commune | 79049 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Bressuirais | ||||
Population municipale | 19 906 hab. (2021 en augmentation de 2,55 % par rapport à 2015) | ||||
Densité | 110 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | |||||
Altitude | Min. 98 m Max. 236 m | ||||
Superficie | 180,59 km2 | ||||
Type | Ville de 20 000 habitants | ||||
Unité urbaine | Bressuire (ville isolée) | ||||
Aire d'attraction | Bressuire (commune-centre) | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Bressuire (bureau centralisateur) | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : Deux-Sèvres Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine | |||||
Liens | |||||
Site web | ville-bressuire.fr | ||||
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Ses habitants sont appelés les Bressuirais.
C'est la capitale du Pays du bocage Bressuirais, qui comprend les cantons de Bressuire, de Moncoutant, de Cerizay, d'Argenton-les-Vallées et de Mauléon. La ville est membre et accueille le siège de la communauté d'agglomération du Bocage bressuirais.
La commune de Bressuire est située au cœur du Bocage bressuirais, à la lisière du pays vendéen, au nord-ouest du département des Deux-Sèvres, à environ 30 kilomètres de Parthenay (au sud-est), environ 25 kilomètres de Thouars (au nord-est) et à 40 kilomètres de Cholet (au nord-ouest).
La commune de Bressuire est à environ une heure de route de grandes agglomérations de l'Ouest : Nantes, Poitiers, Angers, sur la route nationale 149 (E62) — future RN 249 — reliant Nantes à Poitiers.
La gare de Bressuire est desservie par des liaisons quotidiennes vers Tours via Saumur et vers La Roche-sur-Yon en TER, ainsi que vers Les Sables-d'Olonne les week-ends de mai à septembre et quotidiennement en juillet et août.
Ligne | Caractéristiques | ||||||||
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10 | BRESSUIRE ↔ Thouars ↔ SAUMUR | ||||||||
Longueur 155,8 km | Durée 0 h 55 | Nb. arrêts 4 | Soirée / Dimanche - Férié / | Horaires 5 h 57 - 20 h 45 | Réseau TER Nouvelle-Aquitaine |
Bressuire est également desservie par les lignes du réseau urbain et interurbain Tréma (lignes 1 à 8 et 105, 106, 107, 108, 109, 110 et 113), et par les lignes 11, 13, 14 et 19 du réseau régional.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1990 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 2,3 | 2,2 | 3,8 | 5,3 | 8,9 | 11,8 | 13,4 | 13,6 | 10,6 | 8,8 | 4,8 | 2,4 | 7,4 |
Température moyenne (°C) | 5,1 | 5,7 | 8,1 | 10,2 | 14,1 | 17,8 | 19,5 | 19,8 | 16,1 | 12,7 | 8 | 5,1 | 11,9 |
Température maximale moyenne (°C) | 7,8 | 9,2 | 12,4 | 15,1 | 19,3 | 23,7 | 25,6 | 26 | 21,7 | 16,7 | 11,1 | 7,8 | 16,4 |
Record de froid (°C) date du record | −12,1 02.01.1997 | −11,2 12.02.12 | −11,7 01.03.05 | −3,9 07.04.08 | −0,7 14.05.10 | 3,2 01.06.06 | 5,9 10.07.04 | 5,4 21.08.14 | 2,5 20.09.12 | −3,1 29.10.1997 | −7,4 22.11.1993 | −10,6 29.12.1996 | −12,1 1997 |
Record de chaleur (°C) date du record | 16,5 24.01.16 | 22,1 27.02.19 | 23,9 31.03.21 | 27,8 30.04.05 | 32,1 29.05.01 | 38,6 27.06.19 | 39 23.07.19 | 39,9 05.08.03 | 34,1 14.09.20 | 30,4 02.10.11 | 21,5 01.11.15 | 17,7 15.12.1998 | 39,9 2003 |
Précipitations (mm) | 96,4 | 65,6 | 62,1 | 66,1 | 63,2 | 40,9 | 54,6 | 51,8 | 62,5 | 102,6 | 95,3 | 99,7 | 860,8 |
Bressuire est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee,,,. Elle appartient à l'unité urbaine de Bressuire, une unité urbaine monocommunale de 19 519 habitants en 2017, constituant une ville isolée,.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bressuire, dont elle est la commune-centre. Cette aire, qui regroupe 19 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants,.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (94,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (33 %), prairies (32,3 %), terres arables (26,3 %), zones urbanisées (5,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,7 %), forêts (0,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,3 %), cultures permanentes (0,2 %), eaux continentales (0,2 %). L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui).
Le territoire de la commune de Bressuire est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle.
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Joyette, l'Argenton, le Dolo et la Madoire. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1991, 1995, 1997, 1999, 2010, 2018 et 2021,.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 32,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,9 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort,.
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1996, 1997, 2003, 2006, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999.
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Bressuire est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif.
Le nom de la ville est attesté, sous les formes Segora au IVe siècle, sous les formes latinisées Berzoriacum vers 1030 et Berzorium entre 1073 et 1100, Brochorium en 1150, puis Bressuyre en 1376.
La première forme latinisée est fantaisiste (confusion avec les noms en -acum). La seconde explique l'évolution en « Bressuire ».
On y voit un composé gaulois de briva (« pont ») et Segora, qui est probablement l'ancien nom du Dolo, rivière qui traverse Bressuire. La voie romaine Poitiers - Nantes traversait cette rivière à cet endroit ; d'où « pont sur la Segora ».
On peut y reconnaître le gaulois durone, porte > marché enclos, place, forum > ville close, bourg, qui donne différentes finales dans la toponymie française. Le premier élément est obscur. Albert Dauzat et Charles Rostaing y voient le nom de personne gaulois Brictius (Brice), cependant il s'agit plutôt du théonyme dont est tiré l'anthroponyme Brictae, Brixtae attesté à Luxeuil, issu du gaulois brixta, brixtom, magie.
En poitevin, Bressuire a pour nom Brsuire, prononcé Bersuire ou Beursuire. Si l’appellation Brsuire parait la plus répandue, l'on peut semble-t-il retrouver également la dénomination "Berseure", à en croire le paysan nueillaubrais Eugène Bernier qui l'utilise en tout cas dans l'un de ses poèmes. La forme poitevine "Brseùire" permet dès lors d'englober également cette dernière variante de prononciation.
Bressuire existait peut-être dès l'époque celtique et aux temps gallo-romains mais le site actuel de la ville ne renferme aucun reste archéologique de cette époque découvert à ce jour. Les premiers témoignages sur l'existence de la ville ne remontent qu'au XIe siècle avec la mention de l'église Saint-Cyprien à proximité du castrum berzoriacum..
La cité médiévale (« Castrum Berzoriacum ») dépendait de la vicomté de Thouars et comportait, au Moyen Âge au moins, trois paroisses : Notre-Dame, Saint-Jean et Saint-Nicolas. Cette dernière, située dans l'enceinte du château et aujourd'hui disparue (les fondations de la crypte seraient encore enfouies sous terre), dépendait de l'abbaye de Saint-Jouin-de-Marne.
L'église Saint-Jean s'élevait à l'est du château. Plusieurs prieurés étaient actifs dans les faubourgs : Saint-Cyprien et Saint-Jacques, ainsi que Sainte-Catherine relevaient soit de l'abbaye Sainte-Croix de Poitiers, soit de l’abbaye de La Réau (actuel département de la Vienne). Le prieuré de Saint-Jacques était un lieu de fête pour les pèlerins de passage.
Existait également l'église des Cordeliers qui jouxtait le monastère du même nom dans le centre de la ville, à l'emplacement de l'actuelle Hôtel de Ville.
Son château médiéval (aujourd'hui en ruines) est situé sur un éperon rocheux qui surplombe la paroisse Saint-Cyprien et son prieuré que le vicomte de Thouars abandonne vers 1030 aux moines de l'abbaye Saint-Cyprien de Poitiers. La double enceinte du château, ainsi que l'enceinte urbaine sont établies au XIIIe siècle avec de nombreuses tours et cinq portes, entourant les deux paroisses situées hors du château (Notre-Dame et Saint-Jean). La famille Beaumont-Bressuire, seigneur de Bressuire jusqu'au XVIe siècle, accorde des franchises au bourg en 1190 (abandon des droits de mutation, abandon des réquisitions en chevaux et armes, notamment). Ils font également élever l'église Notre-Dame à la fin du XIe siècle; elle fut remaniée au début du XVIe avec la construction du vaste chevet plat et du magnifique clocher haut de 56 mètres, véritable phare de la ville alors en développement.
La guerre de Cent Ans met à l'épreuve le château et la ville. À la fin de 1370, Du Guesclin investit la place alors aux mains des Anglais.
Au XVe siècle, les Franciscains implantent le premier couvent de la ville : le monastère des Cordeliers, qui est détruit au début du XIXe siècle pour la construction de l'actuel hôtel de ville.
Du Moyen Âge au XVe siècle, Bressuire prospère et la cité est reconnue notamment pour son activité drapière. Son seigneur, Jacques de Beaumont, Chambellan du roi Louis XI renforce le prestige de la ville.
Les guerres de Religion au XVIe siècle marquent le déclin de Bressuire et la population décroît jusqu'à 2 000 habitants.
Du Moyen Âge au XVIIIe siècle, Bressuire a développé une activité drapière. La spécialité de Bressuire en était la tiretaine, vendue dans tout l'Ouest, la Normandie et Paris. Des règlements précis sur le mode de tissage avaient été édictés par Colbert. Sur place, un marchand, Charles Durant, seigneur de La Pastellière (près Combrand), en avait assuré les applications permettant ainsi à cette industrie de devenir florissante. Ce personnage devint le premier maire de Bressuire, de 1704 à 1714. On lui doit la création de l'hôpital en 1693 (dénommé « Saint-Charles » en son hommage). Son fils Charles II Durant de La Pastellière fut le deuxième.
Durant la guerre de Vendée, la ville est républicaine au sein du bocage royaliste. Elle résiste aux premiers assauts paysans d'août 1792 et n’est prise qu'en 1793 par l'Armée Catholique et Royale. Au printemps 1794 le général républicain Grignon incendie la ville, ne laissant que peu de maisons intactes. La population n'a d'autre choix que de se réfugier dans les zones alentour. Ces réfugiés de la Vendée vont gagner dans un premier temps Airvault, à l'est, Saumur, au nord, Niort, au sud, avant d'être éloignés à plus de vingt lieues du théâtre de la guerre, comme le stipule l'arrêté des représentants du peuple (Hentz, Garrau et Francastel) du 2 ventôse an II (20 février 1794). Les Bressuirais iront jusqu'à Poitiers mais aussi, plus loin le long de la vallée de la Loire, Blois et même Orléans.
La période révolutionnaire laisse la ville exsangue. Il lui faudra beaucoup de temps pour se relever. En 1841, la ville ne comptera que 2 685 habitants.
C'est avec l'arrivée du chemin de fer en 1866 que le paysage urbain sera considérablement modifié. La ville devient un nœud ferroviaire régional à cinq branches : reliée à La Roche-sur-Yon, Niort, Poitiers via Parthenay, Thouars, Cholet, La Rochelle via Fontenay-le-Comte, la gare de Bressuire était le point de croisement de 2 lignes express voyageurs : Nantes-Limoges et Paris-les Sables-d'Olonne jusqu'en 1971. Grâce aux échanges commerciaux et techniques modernes, Bressuire et sa région se développent, aussi bien sur le plan de l'agriculture que de l'industrie. C'est à cette époque que les foires de Bressuire acquièrent leur renommée. Une usine à gaz est implantée, ainsi que la gare de marchandises, l'abattoir, les halles et le théâtre à la fin du XIXe siècle. Dès 1886, la ville compte ainsi 4 200 habitants.
Dans la période 1900-1950, les deux conflits mondiaux se font cruellement sentir comme dans le reste du pays. Notons dans cette période la construction du nouvel abattoir moderne (1938-1939) relié au réseau ferré grâce auquel le marché parisien s’ouvre à la viande du bocage par l'intermédiaire des premiers wagons frigorifiques de l'entreprise Grimaud ; à noter aussi l'ouverture d'un jardin public et l'arrivée d'une usine agro-alimentaire (conserverie du Dolo).
C'est à partir des années 1950 que Bressuire retrouve sa vitalité avec l'arrivée de nombreuses petites industries toujours actives (confection, bois, transformation des viandes, travail des métaux, mécanique soudure, métallurgie, etc.) ; elle compte alors 8 500 habitants.
Dans les années 1970, Bressuire va se rapprocher de ses communes périphériques dans le cadre de la fusion association et devenir ce que l'on a coutume d'appeler aujourd'hui le Grand Bressuire.
Parallèlement, le XXe siècle marque le déclin de l'activité ferroviaire avec la fermeture de nombreuses lignes au trafic voyageurs d'abord, puis au fret passant par Bressuire entre 1960 et 1982. Aujourd'hui seule subsiste une ligne unique pour le trafic voyageurs et fret par le rail, qui fut d'ailleurs la première en service à Bressuire : La Roche-sur-Yon-Saumur qui fut l'ancienne ligne Paris-Austerlitz-Les Sables-d'Olonne, par laquelle transite du fret et des TER à destination de La Roche-sur-Yon ou Saumur et Tours, permettant de rallier Paris et retour 2 fois par jour. Les autres destinations se faisant maintenant par la route via le réseau TER BUS des régions Nouvelle-Aquitaine et Pays de la Loire, le réseau régional ou encore le réseau Tréma, inauguré le 1er septembre 2020.
Les activités tertiaires (scolaire, administrations, transports, santé…) font qu'aujourd'hui Bressuire, sous-préfecture prospère du département, est devenue un pôle d'attraction majeur du Nord des Deux-Sèvres avec un peu moins de 20 000 habitants. Elle conjugue une activité dynamique et un réseau associatif dense.
La cité réalise de nouvelles zones d'activités au nord-ouest et à l'est de la ville : zone Alphaparc et zone de Bocapole équipées du très haut débit Internet et desservies par les échangeurs de la future RN 249, c'est d'ailleurs sur cette dernière que s'est implantée fin 2006 l'antenne Nord-Deux-Sèvres du conseil départemental et que la chaine de télévision publique France 3 Poitou-Charentes y a ouvert depuis fin 2008 un studio décentralisé pour le Nord Deux-Sèvres et l'Est Vendée.
La municipalité de Bressuire est composée de huit communes associées limitrophes : Terves, Noirterre, Saint-Sauveur-de-Givre-en-Mai, Chambroutet, Noirlieu, Clazay, Breuil-Chaussée, Beaulieu-sous-Bressuire.
La commune s'est agrandie avec la fusion de Saint-Porchaire en 1964 et celle de neuf communes associées en 1973.
En 1964, la commune de Saint-Porchaire fusionne avec Bressuire.
En 1973, neuf communes s'associent avec Bressuire : Beaulieu-sous-Bressuire, Breuil-Chaussée, Chambroutet, Clazay, Noirlieu, Noirterre, Saint-Sauveur, Terves et Boismé. Cette dernière reprend son indépendance en 1983. En 2013, elles deviennent des communes déléguées, c'est-à-dire ne représentant plus qu'une seule section électorale.
La démographie de Boismé figure sur l'article correspondant. Celle des huit autres communes associées est indiquée ci-dessous.
À la fin de 2013, la population de la ville s'élevait à 19 795 habitants.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans,.
En 2021, la commune comptait 19 906 habitants, en augmentation de 2,55 % par rapport à 2015 (Deux-Sèvres : +0,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
En 2008, la communauté de communes Cœur du Bocage compte quant à elle 24 732 habitants avec ses cinq communes : Bressuire, Boismé, Chiché, Courlay et Faye-l'Abbesse.
La ville et son agglomération sont en constante évolution ainsi que l'arrondissement.[réf. nécessaire]
La ville est le siège de quatre lycées d'enseignement général (dont le Lycée Saint-Joseph) ou technologiques et d'un lycée agricole ainsi que deux collèges, deux Maisons familiales rurales et une vingtaine d'écoles maternelles ou primaires. Ainsi plus de 6 500 scolaires fréquentent les établissements publics et privés de la ville avec également plusieurs formations supérieures (11 BTS) préparant à des métiers porteurs qui rassemblent près de 500 étudiants.
L'école de musique inter-communale à l'échelle de l'Agglo récemment promue en conservatoire permet à ses 600 élèves grâce à ses 35 enseignants de pouvoir étudier les instruments de leur choix.
Avec ses équipements, ses associations dynamiques et ses manifestations d'ampleur nationale ou régionale, Bressuire proclame qu'elle « a tout d'une grande ».
Bressuire compte 200 associations. L'association Bressuire-Bocage-Animations (B.B.A) organise plusieurs manifestations telles que la Foire-Exposition, le salon du chocolat, du vin et de la gastronomie, ou la soirée élection Miss Poitou-Charentes sur le site de Bocapôle.[réf. nécessaire]
Bocapôle est un complexe destiné à l'événementiel totalisant 10 000 m2 couverts et intégrant à la fois une salle de spectacle et de congrès (de 1 500 à 2 500 places), un auditorium (400 places) et une halle d'exposition de plus de 3 500 mètres carrés destinée aux salons professionnels et grand public. Cet équipement est la première salle de concerts des Deux-Sèvres et la deuxième de Poitou-Charentes après l'Espace CARAT à Angoulême.
Ce site situé aux portes de la ville et inauguré en mars 2006 accueille environ 35 artistes par saison. Il accueille également de nombreux congrès et séminaires ainsi que la Foire-Expo de la ville qui attire chaque année plus de 300 exposants sur 4 jours.
Le nombre de licenciés dans les différents clubs sportifs de la ville est de 8 000.
Le bassin d'emploi est le deuxième pôle industriel et artisanal du département des Deux-Sèvres. Bressuire est une ville dynamique ayant un faible taux de chômage.
Les nombreuses zones industrielles et d'activités situées en périphérie de la ville sont le siège de PME variées principalement dans les activités de l'équipement automobile, du mobilier de collectivité, de l'agro-alimentaire, de la métallurgie, de la mécano-soudure, et de la confection.
Bressuire abrite le siège social de 374 entreprises.
Le niveau de vie médian annuel des Bressuirais s'élève à 18 094 €. Celui-ci est moins élevé que le revenu médian national.
46,3 % des foyers fiscaux de la commune sont non imposables.
Elle affiche également un taux de pauvreté de 11,6 %, soit 2,3 points de moins que le taux de pauvreté français (13,9 %).
L'architecture du centre-ville a beaucoup souffert des guerres de Vendée et seules quelques bâtisses témoignent d'avant le XVIIe siècle ; le centre-ville d'aujourd'hui date surtout des XVIIIe siècle et XIXe siècle.
La commune compte huit monuments historiques :
Le Bocage bressuirais offre aux promeneurs et visiteurs plusieurs parcours de randonnées ; une cinquantaine de circuits de randonnées sillonnent le territoire, où d’anciennes voies ferrées ont été aménagées en « voies vertes ».
La coulée verte, aménagée sur les berges de la rivière du Dolo en sentiers pédestres et chemins de promenades à vélo, permet de découvrir le château de Bressuire, les douves aménagées, la vallée du Dolo, des petits chemins et sentiers menant au Verger des Sculpteurs, aux ruines des moulins de Roux et Javart, jusqu’au lac de la Chaize, au camp romain et au lac de Bellefeuille.
Les haies bocagères et les prairies caractérisent ce milieu naturel où se pratique une gestion ancestrale (prairies en pâturage, fauchage et entretien régulier des haies) qui permet de préserver les sols et leur fertilité et la qualité des nappes phréatiques comme celle de la faune et de la flore.[réf. nécessaire]
Blasonnement : D'argent à l'aigle bicéphale de sable. Commentaires : La ville de Bressuire obtient ses armes par ordonnance du 1er juillet 1701. Elles ont été déposées par le premier maire de Bressuire (Charles Durant de La Pastellière) au Bureau des maîtrises existant à cette époque à Thouars, bureau habilité, le 22 décembre 1698, puis enregistrées à l'Armorial général de France : D’argent à une aigle déployée à deux testes de sable (en matière d'héraldisme, aigle est au féminin). Ces armes rappellent celles de la famille de Beaumont, seigneurs de Bressuire du Xe au XVIe siècle, qui portaient une aigle d'or sur champ de gueules semé de moucheture d'hermines (ou de fers de lance). |
Le drapeau est identique aux armes : Blanc à l'aigle bicéphale noire au centre.
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