Doullens (prononcé ) (parfois aussi Dourlens dans les documents anciens) est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.
Doullens | |||||
L'hôtel de ville. | |||||
Blason | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Somme | ||||
Arrondissement | Amiens | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Territoire Nord Picardie (siège) | ||||
Maire Mandat | Christelle Hiver 2020-2026 | ||||
Code postal | 80600 | ||||
Code commune | 80253 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Doullennais | ||||
Population municipale | 5 835 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 175 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | |||||
Altitude | Min. 52 m Max. 152 m | ||||
Superficie | 33,4 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Doullens (ville-centre) | ||||
Aire d'attraction | Amiens (commune de la couronne) | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Doullens (bureau centralisateur) | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : Somme Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France | |||||
Liens | |||||
Site web | mairie-doullens.fr/ | ||||
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C'est dans la grande salle de l'hôtel de ville que fut signé le l'acte qui confiait au général Foch, le « Commandement unique des forces alliées sur le front occidental » lors de la Première Guerre mondiale.
Doullens a abrité, jusqu'en 2006, la base aérienne 922 Doullens, support de la station radar de Lucheux.
Doullens est située au nord de la Somme, près du département du Pas-de-Calais. À vol d'oiseau, elle est distante de 27,9 km d'Albert, de 33,6 km d'Arras et de 29,3 km d'Amiens, le chef-lieu du département.
La superficie de la commune est de 3 340 hectares ; son altitude varie entre 52 et 152 mètres.
La commune se trouve au confluent de la Grouche et du fleuve côtier l'Authie
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 809 mm, avec 12,8 jours de précipitations en janvier et 8,7 jours en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Bernaville à 13 km à vol d'oiseau, est de 10,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 877,3 mm,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Doullens est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee,,,. Elle appartient à l'unité urbaine de Doullens, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes et 6 515 habitants en 2017, dont elle est ville-centre,.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants,.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (87,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (70 %), prairies (11,6 %), zones urbanisées (9,6 %), zones agricoles hétérogènes (5 %), forêts (2,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,4 %). L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui).
Doullens, qui fait partie des communes de la Somme de plus de 5 000 habitants, est à la fois rurale et urbaine.
La ville, n'ayant pas subi de destruction massive pendant les deux guerres mondiales, a gardé un centre-ville ancien entouré de boulevards avec quelques monuments remarquables (églises, beffroi, musée, hôtel de ville etc.). Le tissu urbain s'est étendu le long des grands axes de communication au nord, à l'ouest et au sud. C'est surtout l'habitat individuel qui a été privilégié.
En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 3 048, alors qu'il était de 3 081 en 2014 et de 2 924 en 2009.
Parmi ces logements, 86,6 % étaient des résidences principales, 1 % des résidences secondaires et 12,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 67,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 31,9 % des appartements.
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Doullens en 2019 en comparaison avec celle de la Somme et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1 %) inférieure à celle du département (8,3 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 45,3 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (46,7 % en 2014), contre 60,2 % pour la Somme et 57,5 pour la France entière.
Typologie | Doullens | Somme | France entière |
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Résidences principales (en %) | 86,6 | 83,2 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 1 | 8,3 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 12,4 | 8,5 | 8,2 |
Doullens est pratiquement à mi-chemin à l'intersection des axes :
En 2019, la localité est desservie par les lignes d'autocars du réseau Trans'80, Hauts-de-France, tous les jours sauf le dimanche et les jours fériés.
Doullens est un ancien nœud ferroviaire local, car sa gare était reliée à Canaples, Frévent et Arras, ainsi qu'à Albert. Devenue un cul-de-sac dans les années 1970, la gare a finalement été détruite, pour être remplacée à la fin de 2009 par une zone commerciale.
La section de 45 km Doullens-Flesselles de l'ancienne voie ferrée Amiens-Arras est fermée au trafic voyageurs depuis 1938, elle a été fermée au trafic de fret depuis le début des années 2000.
En 2018 un projet vise à la reconvertir en chemin de randonnée, véloroute et/ou voie verte pour compléter le maillage de véloroutes et voies vertes en place autour du Doullennais (entre baie de Somme et Péronne ; Abbeville et Bernâtre ; Arras et Corbie ; Le Touquet et Arras ; et l'Eurovéloroute France-Ukraine, en lien avec la communauté de communes Nièvre et Somme), au profit d'un tourisme vert.
La SNCF accepte de rétrocéder la voie à l'intercommunalité mais il resterait à adapter cinq des quatorze ponts ferroviaires.
Le lieu est attesté sous les formes Donincum en 931,, Dorlens en 1075, Dourlens en 1100, Dourleng en 1147, Dollendum en 1195, Durlenz au XIIe siècle, Dorlenc en 1238, Dorlans en 1260. Les formes Durlendo, Dullendio, latinisations plus tardives, sont peu fiables. (Dorland en flamand).
Le chanoine François Falc'hun propose une origine celtique : le mot dol (dolen) se traduisant en français par « méandre ». Avant le détournement de la Grouches en 1950, la langue de terre était enserrée dans un méandre de rivière, explication qui ne tient pas compte des formes les plus anciennes, toutes régulières, en Dorl- / Durl-. L'élément Dol- est juste attesté par des mentions latinisées isolées et tardives.
Albert Dauzat et Charles Rostaing ne se basent que sur la forme la plus ancienne de 931 et considèrent que le second élément est le suffixe gaulois -inco-, souvent confondu par la suite avec le suffixe -ing-os, d'origine germanique -ing(en), qui est à l'origine de la plupart des finales -ans / -ens de la toponymie française. Le premier élément serait le nom de personne gaulois Donnos. Cependant, cette forme précoce n'est pas confortée par les formes postérieures. En effet, il est difficile d'admettre l'évolution phonétique de Donincum en Dorlens / Dourleng en une centaine d'années. En tout cas, le suffixe -eng de 1147 est sans doute lié à l'attraction du suffixe germanique -ing(en).
Ernest Nègre suggère, quant à lui, un nom de personne germanique Thorellus, suivi du suffixe -ing-os de même origine.
En tout cas, la forme Doullens actuelle s'explique très bien par un cheminement phonétique régulier de *durlingos > Dorlens (o note ou [u] en ancien français), à la forme actuelle Doullens (assimilation de [r] à [l]).
Au Moyen Âge, un prieuré bénédictin affilié à l'ordre de Cluny est fondé à Doullens, placé sous le vocable de Saint-Michel et dépendant du prieuré Saint-Pierre et Saint-Paul d'Abbeville.
L'abbaye Saint-Michel de Doullens de moniales bénédictines, est fondée, en 1104 vraisemblablement, par le comte de Ponthieu.
En 1202, Doullens obtient sa première charte communale.
La ville est réunie à la Couronne de France en 1225. Place forte importante, Doullens est brûlée par Louis XI pour la punir de s'être ouvertement mise du côté de Charles le Téméraire.
La ville est chef-lieu du district de Doullens de 1790 à 1795 et de l'arrondissement de Doullens de 1800 à 1926.
L'église Saint-Pierre est désaffectée en 1790, puis vendue le 28 thermidor de l'an VIII. Elle subit ensuite de nombreuses destructions et utilisations diverses de ses propriétaires (hangar, remise, atelier...).
En : Victor Hugo, arrivé en soirée, passe la nuit du 12 au 13 « Au Grand Turc », puis quitte la ville après avoir visité la citadelle pour continuer son voyage touristique vers Arras.
La citadelle de Doullens est utilisée comme prison d'Auguste Blanqui, d'Armand Barbès et de François-Vincent Raspail.
La commune, anciennement chef-lieu de l'arrondissement de Doullens, se trouve, depuis 1926, dans l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la quatrième circonscription de la Somme.
Elle était partie depuis 1793 le chef-lieu du canton de Doullens. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est désormais le bureau centralisateur, est modifié, passant de quatorze à 44 communes.
Doullens était le siège de la communauté de communes du Doullennais, créé fin 1992.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité fusionne avec ses voisines pour former, le , la communauté de communes du Territoire Nord Picardie dont la ville est désormais le siège.
Lors du second tour des élections municipales de 2014 dans la Somme, la liste UDI menée par le maire sortant Christian Vlaeminck obtient la majorité absolue des suffrages exprimés avec 1 494 voix (50,90 %, 22 conseillers municipaux élus dont 14 communautaires), devançant de 53 voix celle DVG menée par William Ngassam (1 441 voix, 49,09 %, 7 conseillers municipaux élus dont 4 communautaires.
Lors de ce scrutin, 32,83 % des électeurs se sont abstenus.
Lors du second tour des élections municipales de 2020 dans la Somme, la liste DIV - DVC menée par Christelle Hiver — soutenue par le maire sortant Christian Vlaeminck qui ne se représentait pas — a obtenu la majorité des suffrages exprimés, avec 912 voix (47,20 %, 22 conseillers municipaux élus dont 11 communautaires), devançant largement les listes menées respectivement par :
- Romain Delamotte (DVG, 542 voix, 28,05 %, 4 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires) ;
- Fanny Deléstré (LR, 318 voix, 16,45 %, 2 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
- William Ngassam (LREM - DVC, 160 voix, 8,28 %, 1 conseiller municipal élu) ;
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 54,57 % des électeurs se sont abstenus.
Le nombre d'habitants étant compris entre 5 000 et 9 999 au dernier recensement, le nombre de membres du conseil municipal est de 29.
Doullens bénéficie du label « ville fleurie » avec trois fleurs attribuées par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris et espère le maintien de cette distinction en 2018.
En 2009, la ville de Doullens est jumelée avec :
Doullens est située dans l'académie d'Amiens (région académique de Lille).
L'établissement pour l'insertion dans l'emploii (Epide) de Doullens accueille en internat pour des cursus de 8 à 24 mois 81 volontaires, des jeunes âgés de 18 à 25 ans sortis du système scolaire, sans diplôme ni qualification.
Parmi les activités répertoriées par le site municipal, on peut citer l'orchestre à Vent de Doullens, composé de 80 musiciens ; il est classé en division Prestige, plus haut niveau amateur de la confédération musicale de France.
Le centre hospitalier de Doullens, situé rue de Routequeue, dispose en 2014 de services de consultation de médecine, de médecine spécialisée et chirurgicale, de diététique, gynécologie, obstétrique et pédiatrie. Il dispose d'unités d'hospitalisation de médecine, d'un service de soins de suite et de réadaptation, de soins continus, et d'une équipe mobile de soins palliatifs et également d'un service d'endoscopie ambulatoire, de chimiothérapie et de soins de longue durée. Le centre hospitalier possède également un service d'urgences.
En 2023 doit ouvrir le nouveau centre de soins gériatriques de l'hôpital, de 128 lits et qui remplacera des installations inadaptées.
Le pourtour extérieur de la Citadelle (au sud de la ville), le long des murailles, est aménagé en parcours sportif.
L'ancienne piscine municipale Marc-Revaux, construite en 1975/1976, ferme en 2022 et est remplacée par un nouveau centre nautique dénomé l’Eldorado.
Doullens disposait d'un tribunal d'instance, et d'un tribunal paritaire des baux ruraux fermés le , pour être regroupés avec ceux d'Amiens. Avant la réforme de 1958, Doullens possédait même un tribunal de grande instance, regroupé avec celui d'Amiens. La ville comptait trois avoués plaidants[réf. nécessaire].
La ville a , également, été le siège de la Base aérienne 922, une base radar de l'Armée de l'air créée en 1951 sous le nom de Station Maitre Radar 12/901 et dissoute en 2006. La base vie était située en périphérie de la ville, à sa sortie est, les sites opérationnels étant localisés à une douzaine de kilomètres, sur les communes de Pommera, Mondicourt, Humbercourt et Lucheux. La base vie héberge, maintenant, un EPIDE (établissement pour l'insertion dans l'emploi).
La ville s'est doté d'un service de police municipale renforcé en 2022, et qui gère un système de vidéosurveillance de l'espace public doté d'une cinquantaine de caméras,.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004.
En 2021, la commune comptait 5 835 habitants, en diminution de 7,69 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,4 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 29,9 % la même année, alors qu'il est de 26,0 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 2 871 hommes pour 3 127 femmes, soit un taux de 52,13 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,49 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
La Compagnie de tir à l'arc, Compagnie des Grands Archers de Saint Sébastien, 1408, a été fondé en 1408 puis devient une association en 1901. L'association est dissoute pendant la révolution Française, mais reprend son activité après le rachat de la Maison des Archers, située au 18 rue des Archers à Doullens. C'est la doyenne des associations doullennaises et certainement l'une des plus anciennes Compagnies de tir à l'arc de France.
Les Doullennais disposent d'un lieu de culte catholique : la commune relève de la paroisse Saint-Pierre-en-Doullennais du diocèse d'Amiens et dispose à Doullens de l'église Notre-Dame. Il existait un temple protestant, lié à l'Église réformée de France : installé le , il a été fermé le ; quant aux autres cultes, il n'y a ni lieu de culte musulman ni lieu de culte israélite à Doullens.
Maurice Quincampoix fonde le premier hebdomadaire de Doullens La Feuille de Doullens en 1825, le tirage est limité à 25 exemplaires en 1844. En 1846, M. Vion, gendre de Maurice Quincampoix remplace La Feuille de Doullens par L'Authie. Après avoir changé plusieurs fois de mains, le journal est racheté par Arthur Lenglet (1875-1957), fin .
Une interruption de la parution a lieu de 1944 à 1952. La diffusion redémarre sous le titre de L'Authie Journal.
En 1957, Arthur Lenglet meurt, son fils Jehan (1908-1971) lui succède. En 1962, le journal s'arrête car Jehan Lenglet, gravement malade, ne peut plus assumer la charge de travail. L'Authie Journal cesse de paraître après que son épouse Marie-Denise, et sa sœur Suzanne, ont tenté durant quelques semaines de continuer la publication. Le cumul de la gestion d'une imprimerie et d'un journal fut trop lourd pour les deux femmes.
Des années 1944 aux années 1980, les Doullennais pouvaient également lire le Journal de Doullens dont la parution était hebdomadaire. Il appartenait à la famille Dessaint, et était dirigé par Maurice Dessaint (1908-1980) et René Dessaint (1911-1949). Le Journal de Doullens avait pris la suite du Petit Doulennais.
Joseph Dessaint (1868-1945) créa le journal Le Petit Doullennais le . Il sera très vite repris par son frère Charles (1874-1941), créateur du personnage de Florimon (géant de la ville de Doullens).Il est le père de Maurice et René Dessaint, et il dirigera Le Petit Doullennais jusqu'à sa mort en 1941.
Comme l'ensemble de la région, Doullens a perdu la très grande partie de son activité industrielle. Elle a gardé néanmoins une certaine attractivité grâce à son activité commerciale (commerces de détail et moyennes surfaces), artisanale et bancaire.
Les services présents dans la ville sont assez diversifiés dans le domaine de la santé (hôpital, cabinets médicaux, centre médico-psychologique, centre médico-psychologique...) et de l'éducation et de la formation : lycée, collège, écoles primaires et maternelles, I.M.E., C.A.T.
Le revenu fiscal médian par ménage était en 2006 de 13 409 €, ce qui place Doullens au 27 279e rang parmi les 30 687 communes de plus de 50 ménages en métropole.
Doullens dispose, en 2009, d'une antenne de Pôle emploi qui regroupe dix-huit agents (direction, administratifs, conseillers emploi et indemnisation).
L'activité locale, dynamisée par un relatif éloignement de la métropole régionale, propose aux habitants et à ceux des communes rurales voisines, un ensemble de commerces de proximité et de surfaces commerciales moyennes d'enseignes nationales. Des entreprises y sont ou y ont été implantées comme la Sacco dans l'agro-alimentaire.
Le tissu artisanal local, assez dense, associe pratiquement tous les services utiles à l'habitat et la vie quotidienne.
La citadelle de Doullens sert de décor à au moins un film, dont l'héroïne séjourna à la prison des femmes et s'en évada le en brisant un os du pied : l'astragale. Il s'agit de L'Astragale, film réalisé en 1968 avec Marlène Jobert pour actrice principale, inspiré du roman éponyme d'Albertine Sarrazin, romancière qui séjourna dans cette prison-école. De même, des scènes du documentaire Searching for Norman : A Grandson's Journey de Luke Taylor ont été tournées à Doullens en 2004.
En , le géant local, Florimond Long Minton, a de nouveau paradé dans les rues de Doullens. À cette fin, et puisque les deux exemplaires antérieurs (structure rigide en osier) furent successivement détruits par la guerre (bombardement de 1944) et le temps, une troisième version (gigantesque marionnette articulée) fut créée,.
La renaissance et le « baptême civil » du géant à casquette et moustache fut l'occasion d'accueillir et d'admirer quatre autres géants voisins, Colas et André (d'Arras), Gambrinus (de Béthune) et Margot-la-Fileuse (de Loos).
Blason | D'azur semé de fleurs de lys d'or à l'écusson d'argent en abîme chargé d'une croix de gueules brochant sur le tout en cœur.. | |
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Détails | Devise : Infinita decus lilia mihi prestant (Les lys de France me font honneur). Support : branche, feuilles et glands de chêne à dextre et une branche et feuilles de laurier à senestre ; Ornements extérieurs :
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L'association La Citadelle a publié plusieurs ouvrages consacrés à la commune :
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