Ne doit pas être confondu avec Saint-Calais-du-Désert.
Saint-Calais | |||||
L’hôtel de ville. | |||||
Héraldique | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Sarthe | ||||
Arrondissement | Mamers | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Vallées de la Braye et de l'Anille (siège) | ||||
Maire Mandat | Marc Mercier 2020-2026 | ||||
Code postal | 72120 | ||||
Code commune | 72269 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Calaisiens | ||||
Population municipale | 3 054 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 134 hab./km2 | ||||
Population agglomération | 3 520 hab. (2021) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | |||||
Altitude | Min. 87 m Max. 163 m | ||||
Superficie | 22,76 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Saint-Calais (ville-centre) | ||||
Aire d'attraction | Saint-Calais (commune-centre) | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Calais (bureau centralisateur) | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : Sarthe Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire | |||||
Liens | |||||
Site web | www.saint-calais.fr | ||||
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Saint-Calais est une commune française, située dans le département de la Sarthe en région Pays de la Loire, peuplée de 3 054 habitants.
Saint-Calais, considérée comme la capitale mondiale du chausson aux pommes, est membre de la communauté de communes des Vallées de la Braye et de l'Anille, du Pays du Perche Sarthois (pays d'art et d'histoire) et possède le label Petites cités de caractère.
La commune fait partie de la province historique du Maine, et se situe dans le Haut-Maine.
Saint-Calais se trouve dans le Perche. Elle est située à 30 km à l'ouest de Vendôme et à 45 km à l'est du Mans. Saint-Calais est au bord d'une petite rivière, l'Anille, qui est un affluent de la Braye.
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 736 mm, avec 11,9 jours de précipitations en janvier et 7,2 jours en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Choue à 16 km à vol d'oiseau, est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 645,6 mm,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Saint-Calais est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee,,,. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Calais, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes et 3 520 habitants en 2021, dont elle est ville-centre,.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Calais, dont elle est la commune-centre. Cette aire, qui regroupe 10 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants,.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (91,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (76,2 %), zones urbanisées (11,3 %), prairies (10,3 %), zones agricoles hétérogènes (1,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,8 %), forêts (0,1 %). L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui).
La ville tient son nom de l'ermite Carileph, Karilef ou Kalès, compagnon de Saint-Avit, qui serait venu s'installer sur les bords de l'Anille au VIe siècle pour fonder une communauté religieuse, à la demande de l'évêque saint Innocent du Mans (532-543) et avec l'accord du roi franc Childebert Ier[réf. nécessaire]. Le bourg qui s'y développe est alors appelé Anisole, du nom de la rivière Anille.
La commune est appelée Saen-Câlé en parler sarthois.
Durant la Révolution la commune porte le nom de Calais-sur-Anille.
Le gentilé est Calaisien.
L'implantation humaine à Saint-Calais n'est véritablement attestée qu'à partir de l'époque gallo-romaine, avec la mention dans les textes d'une villa, la villa Gajani. Mais la fondation de la ville devient effective au VIe siècle. Carileph, un ermite, ancien moine à l'abbaye Saint-Mesmin de Micy près d'Orléans, s'installe sur les bords de l'Anille, sur le site de la villa gallo-romaine, pour fonder une communauté religieuse. Le roi mérovingien Childebert († 558, fils de Clovis) lui attribue un domaine qui permet la fondation d'une abbaye, le monastère d'Anisole. Un bourg se développe autour de cette abbaye qui reçoit de nombreux pèlerins. Dès 616, l'abbaye d'Anisole puis de Saint-Calais, est considérée comme l'une des plus importantes et l'une des plus anciennes fondations monastiques du Vendômois au Moyen Âge.
Vers 865, l'abbaye et le bourg sont détruits par les Vikings du roi Hasting alliés au roi breton Salomon, arrivés depuis la Loire.
Plus tard, la ville possède alors deux bourgs, l'un autour de l'abbaye rive droite et l'autre autour du château construit par Guillaume de Saint-Calais en 1026, rive gauche. En 1365, le roi de France Charles V autorise l'abbaye à construire une enceinte fortifiée pour se défendre des bandes anglaises et des pillards. L'abbaye devient alors l'une des plus puissantes du Maine. Pourtant, en 1424, après la prise du Mans, des troupes anglaises prennent d'assaut les remparts de l'abbaye, pillent et détruisent tout. Les ravages de la guerre de Cent Ans n'épargneront pas l'abbaye et le bourg. À la fin du XVe, de nouvelles fortifications sont construites.
En 1457, l'abbaye et le moulin Ars (Arsus = Brûlé) seront occupés et incendiés par les Anglais. En 1562 (28-) : un massacre de protestants a lieu à Saint-Calais. Les moines étant complices de ce massacre, le seigneur de Cogners, protestant, enlève le prieur et quelques moines, fait pendre le prieur, et l'abbaye est touchée une seconde fois par le feu, incendiée par les Calvinistes. La restauration sera lente, à cause de difficultés économiques.
Depuis le XIe siècle, une première famille de châtelains ou de seigneurs est signalée, dans la vassalité du comte du Maine : ainsi, en 1026, Guillaume élève le château fort, avec l'accord du comte Éveille-Chien. Un siècle après, Marguerite, fille héritière du seigneur Sylvestre (actif dès 1109, 1114), fait passer Saint-Calais dans le domaine de la Maison des vicomtes de Châteaudun en épousant avant 1154 Hugues IV (vicomte en 1150-80). Les vicomtes de Châteaudun, poursuivis jusqu'au XVe siècle dans les Maisons de Dreux-Beu, Clermont-Nesle, Flandre-Dampierre-Termonde et d'Amboise (cf. les articles Raoul, Guillaume et Nesle pour un schéma généalogique), avaient aussi Mondoubleau dès le mariage de Geoffroy III (père d'Hugues IV ; vicomte dans la première moitié du XIIe siècle, † en 1150) avec Helvise de Mondoubleau.
Puis Saint-Calais est cédé vers 1395 à Jean III de Bueil et son fils Jean IV († 1415 à Azincourt) par Olivier d'Ussé, époux de Marie d'Amboise dame de Saint-Calais (fille d'Ingelger d'Amboise et de la vicomtesse Marie de Dampierre-Termonde-Châteaudun-Nesle). En 1491, Antoine de Bueil (petit-fils de Jean IV et fils de l'amiral Jean V de Bueil ; comte de Sancerre, † 1506 ; gendre de Charles VII et d'Agnès Sorel, et donc beau-frère de Louis XI) vend Saint-Calais au comte François de Bourbon-Vendôme, dont le grand-père Louis avait déjà acquis Mondoubleau en 1406.
Ainsi Mondoubleau et Saint-Calais se trouvent intégrés au domaine des comtes de Vendôme, puis à la Couronne quand le duc de Vendôme, arrière-petit-fils de François ci-dessus, monte sur le trône de France sous le nom d'Henri IV en 1589.
De juin à : la ville est touchée par une terrible épidémie de dysenterie qui décime les deux-tiers de la population. Afin de venir en aide à ses habitants, et selon la légende, la châtelaine de Saint-Calais distribue aux nécessiteux, un brouet de farine et de pommes. De ces ingrédients sommaires, naît « le pâté aux pommes », appelé aujourd'hui « chausson aux pommes ». En souvenir de ce geste, et de la grande procession organisée pour implorer Dieu, la fête du chausson aux pommes est célébrée le premier week-end de septembre depuis presque 400 ans.
À la Révolution française, l'abbaye est pillée et partiellement brûlée. Elle est cédée à la ville et au domaine public. Finalement, les bâtiments disparaîtront au XIXe siècle. Durant la période révolutionnaire, la commune est rebaptisée Calais-sur-Anille.
Un nouveau centre urbain moderne apparaît à partir d'un schéma de voirie neuf. Tous les équipements traditionnels d'une ville du XIXe se concentrent dans cette zone : le tribunal et les halles, ces bâtiments sont édifiés sous les plans de l'architecture Eugène Landron. Le théâtre - musée - bibliothèque est inauguré en 1889 en présence de Charles Garnier, dont la famille est originaire de Saint-Calais. La prison de la ville se trouve sur la rive droite et la sous-préfecture sur la rive gauche. Elle fut chef-lieu de district de 1790 à 1795 et sous-préfecture de 1800 à 1926.
Le XXe siècle voit la fermeture de la sous-préfecture en 1926, la fermeture de la ligne de chemin de fer Mamers - Saint-Calais en 1976.
Création d'une zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager (ZPPAUP) en 1999 pour revitaliser le cadre de vie. En 2010, le tribunal d'instance et de police ferme ses portes à la suite de la réforme de la carte judiciaire.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006.
En 2021, la commune comptait 3 054 habitants, en diminution de 6,92 % par rapport à 2015 (Sarthe : −0,42 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Frédéric Proust, photographe, s'est vu confier la gestion de sa collection et de ses archives par les descendants de l'illustre Poitevin. Il a d'ailleurs réhabilité le plus ancien atelier photographique du monde, créé par Alphonse Poitevin au 171, rue Saint-Jacques à Paris, pour s'y installer.
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