Philippe NoiretJean Rochefort Jean-Pierre Marielle
Réalisation | Bertrand Tavernier |
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Scénario | Bertrand Tavernier Jean Aurenche |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production | Fildebroc Les Productions de la Guéville Universal Pictures |
Pays de production | France |
Genre | Comédie dramatique, historique |
Durée | 114 min. |
Sortie | 1975 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Que la fête commence… est un film historique français réalisé par Bertrand Tavernier, sorti en 1975, avec Philippe Noiret, Jean Rochefort et Jean-Pierre Marielle. Le film se déroule au XVIIIe siècle durant la période de la Régence et met notamment en scène l'histoire vraie de la conspiration de Pontcallec.
En France, pendant le premier quart du XVIIIe siècle. Le roi Louis XV (arrière-petit-fils et successeur de Louis XIV) étant mineur, la Régence est assurée par son cousin, le duc d'Orléans (Philippe Noiret), débauché notoire, entouré d'une cour de prostituées et de jouisseurs délurés. En Bretagne, le marquis de Pontcallec (Jean-Pierre Marielle) fomente un complot destiné à renverser le duc au profit du roi Philippe V d'Espagne, petit-fils de Louis XIV et oncle du jeune souverain. Il espère ainsi redonner son indépendance à la Bretagne — en la libérant de ses devoirs de vassalité envers le pouvoir parisien — et y proclamer la république. L’abbé Dubois (Jean Rochefort), Premier ministre complaisant du Régent et manipulateur ambitieux, se charge de mettre fin à la conspiration tout en l'utilisant pour assouvir ses propres ambitions.
Dans une atmosphère d'arrogance et de libertinage, au milieu de la crise des finances publiques, un ministre sans scrupule (l’abbé puis archevêque Dubois) obtient du pouvoir patelin la tête du marquis de Pontcallec. C'est sans illusion que Philippe d'Orléans, débauché mais fin politique, laisse faire son ministre et complice.
L'intrigue débute en avec la mort de Marie-Louise-Élisabeth d'Orléans, fille aînée du Régent, dont Tavernier montre l'autopsie dans une scène d'un macabre carnavalesque. Victime de ses excès alimentaires et amoureux, « Joufflotte » est trouvée à nouveau enceinte. C'est Pierre Chirac, Premier médecin du Régent, puis du Roi, qui l'apprend à la Duchesse d'Orléans. Le délabrement physique de la jeune princesse est à l'image du pourrissement de l'Ancien régime. Son fantôme « hante » le Régent tout au long du film, suggérant des relations équivoques entre le père et sa fille.
Contée par l'homme de cour et mémorialiste Louis de Rouvroy, duc de Saint-Simon, ami d'enfance de Philippe d'Orléans, c'est une chronique tragi-comique particulièrement hostile à l'institution telle qu'elle a évolué après le règne de Louis XIV : dans une mascarade, le Régent invite à sa cour les figures allégoriques « de la misère, du désespoir et de la mort ».
Le tournage a eu lieu du au dans divers lieux : la côte sauvage de Landunvez (Finistère), Morbihan, Monts d'Arrée (Mont Saint-Michel de Brasparts), château de Tonquédec (Côtes-d'Armor), Abbaye de Fontevraud, le vieux Mans.
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