De la vie
1889


Introductioni
I. — Contradiction essentielle inhérente à la vie humaine1
II. — L’humanité a reconnu des la plus haute antiquité la contradiction de la vie. Les sages, qui ont éclairé l’humanité, ont donné aux hommes des définitions de la vie expliquant cette contradiction intrinsèque, mais les Pharisiens et les Scribes les cachent aux hommes8
III. — Erreurs des Scribes17
IV. — La doctrine des Scribes remplace la conception de la vie complète de l’homme par les manifestations visibles de son existence animale et tire de ces manifestations des déductions sur le but de sa vie22
V. — Les fausses doctrines des Pharisiens et des Scribes n’expliquent pas plus le sens de la vraie vie qu’elles ne guident dans celle-ci La coutume sans explication raisonnable est le seul guide de la vie28
VI. — Dédoublement de la conscience des hommes de notre siècle39
VII. — Le dédoublement de la conscience provient de ce que l’on confond la vie de l’animal avec la vie de l’homme46
VIII. — Le dédoublement et la contradiction ne sont qu’apparents ; ils sont la conséquence d’une fausse doctrine52
IX. — Naissance de la vraie vie dans l’homme57
X. — La raison et la loi reconnue par l’homme, conformément à laquelle se produit sa vie62
XI. ― Fausse direction du savoir66
XII. — La cause du faux savoir est la fausse perspective dans laquelle apparaissent les objets76
XIII. ― La possibilité de connaître les objets augmente non pas en raison de leur manifestation dans l’espace et la durée, mais en raison de l’unité de la loi à laquelle sont soumis les objets que nous étudions et nous-mêmes84
XIV. — La vraie vie de l’homme n’est pas ce qui s’accomplit dans l’espace et le temps94
XV. — Le renoncement au bien de l’individualité animale est la loi de la vie humaine103
XVI. ― L’individualité animale est l’instrument de la vie110
XVII. — Naissance par l’esprit116
XVIII. — Ce qu’exige la conscience réfléchie119
XIX. ― Confirmation des exigences de la conscience réfléchie127
XX. ― Les besoins de l’individualité semblent incompatibles avec ceux de la conscience réfléchie135
XXI. ― Il ne faut pas renoncer à son individualité, mais la soumettre à la conscience réfléchie141
XXII. — Le sentiment de l’amour et la manifestation de l’individualité soumise à la conscience réfléchie151
XXIII. — La manifestation du sentiment de l’amour

est impossible aux hommes qui ne comprennent pas le sens de leur vie

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XXIV. — Le véritable amour est la conséquence du renoncement au bien de l’individualité173
XXV. — L’amour est l’unique et complète activité de la vraie vie182
XXVI. — Les efforts que font les hommes pour l’amélioration impossible de leur existence les privent de la possibilité de vivre de la vie véritable189
XXVII. — La crainte de la mort n’est que la conscience de la contradiction de la vie qui n’est pas encore résolue196
XXVIII. — La mort charnelle détruit le corps limité dans l’espace et la conscience limitée dans le temps, mais ne peut détruire ce qui forme l’essence même de la vie, le rapport particulier de chaque être avec le monde200
XXIX. — La crainte de la mort provient de ce que les hommes par leur fausse conception de la vie, l’ayant restreinte, envisagent une parcelle de la vie comme la vie entière219
XXX. — La vie est un rapport avec le monde. Le mouvement de la vie est l’établissement d’un nouveau rapport plus élevé, la mort n’est que le commencement d’un nouveau rapport226
XXXI. — La vie des hommes morts ne cesse pas de se manifester dans ce monde233
XXXII. — Le préjugé de la mort provient de ce que l’homme confond ses différents rapports avec le monde244
XXXIII. — La vie visible est une partie du mouvement infini de la vie253
XXXIV. — L’incompréhensibilité des souffrances de l’existence terrestre prouve à l’homme de

la manière la plus évidente que sa vie n’est point celle de l’individualité qui commence à la naissance et finit à la mort

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XXXV. — Les souffrances physiques sont une condition indispensable de la vie et du bonheur des hommes282
Conclusion292
Première appendice294
Deuxième appendice298
Troisème appendice301