Pour les articles homonymes, voir Pascal Blanchard et Blanchard.
Chercheur-associé au CRHIM (UNIL) |
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Formation | Université Paris-I-Panthéon-Sorbonne (doctorat) (jusqu'en ) |
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Directeur de thèse | Jean Devisse () |
Pascal Blanchard, né le , est un historien (docteur en histoire de l’université Panthéon-Sorbonne), documentariste, essayiste et co-directeur d'agence française de communication-muséographique. Il est spécialisé dans l'Empire colonial français, les études postcoloniales et l'histoire de l'immigration. Auteur de nombreux ouvrages, il a notamment contribué à une meilleure connaissance du phénomène des zoos humains et de l'histoire des imaginaires coloniaux.
Après des études en génie civil à l'École du bâtiment et des travaux publics (EBTP) de Vincennes, il décide de suivre des études d'histoire.
Auteur d'une thèse sur le « Nationalisme et colonialisme : Idéologie coloniale, discours sur l’Afrique et les Africains de la droite nationaliste française, des années 30 à la Révolution nationale », à la suite de ses recherches au Centre de recherches africaines de la rue Mahler à Paris, Pascal Blanchard est titulaire d'un doctorat en histoire obtenu en 1994 à l'université Panthéon-Sorbonne.
Membres du jury de la thèse (Mention Très Honorable, Félicitations du Jury) : directeur de thèse-rapporteur le professeur Jean Devisse (spécialiste de l’Afrique) ; Annie Rey Goldzeiguer présidente de jury, professeure à l’université de Reims (spécialiste du Maghreb colonial et de l’Algérie), Gilles Boëtsch, directeur de recherches au CNRS, anthropologue, directeur de l’UMR 221 (spécialiste de l’anthropologie biologique et du racisme), Marc Lagana, professeur à l’université de Montréal (spécialiste du parti colonial et de l’histoire coloniale), Jean-François Sirinelli, professeur à l’université de Lille-III (spécialistes des droites nationalistes et des idées politiques au XXe siècle en France) ; Daniel Rivet, professeur à Paris I (spécialiste du Maghreb colonial et du Maroc).
Allocataire de recherche (université Panthéon-Sorbonne) du ministère de la Recherche et de la Technologie, université Paris-I-Sorbonne - Rectorat de Paris, 1990-1993. Rattaché au centre de recherches africaines (rue Malher), (dirigé par Jean Boulègue et Jean Devisse).
Il commence sa carrière en tant que a été chercheur-associé au Laboratoire CERSOI (Centre d'études et de recherche sur les sociétés de l'océan Indien) (Aix-en-Provence) GDR 015 CNRS / Aix-en-Provence), 1995-2000 (dirigé par Hubert Gerbeau).
Puis il a été chercheur-associé au GDR 2322 et UMR 6578 du CNRS Anthropologie des représentations du corps, Groupe de recherche Anthropologie des représentations du corps (Marseille), Faculté de médecine de Marseille (La Timone), 2000-2008 (dirigé par Gilles Boëtsch).
Il est ensuite de 2008 à novembre 2020, chercheur associé au Laboratoire Communication et Politique du CNRS(dirigé par Isabelle Veyrat-Masson).
Depuis 2019, Pascal Blanchard est membre du Comité d'orientation du Club XXIe siècle, une association loi de 1901 dont l'objectif est la promotion positive de la diversité et de l'égalité des chances.
Depuis décembre 2020, il est chercheur-associé au Centre d'histoire internationale et d'études politiques de la mondialisation (CHRIM) à l'université de Lausanne (UNIL).
Fin 2020, il est chargé par Nadia Hai, ministre déléguée chargée de la Ville de conduire un comité scientifique paritaire comprenant 18 personnes au total, des historiens dont Pascal Ory, des responsables associatifs (Aïssata Seck, directrice de la Fondation pour la mémoire de l'esclavage), les écrivains Leïla Slimani et David Diop, l'actrice-écrivaine Rachel Khan et la journaliste Isabelle Giordano. Ce comité doit établir un recueil de noms de 300 à 400 fiches biographiques concernant des personnalités « qui ont contribué à notre Histoire mais n'ont pas encore trouvé leur place dans notre mémoire collective », mis à disposition des collectivités territoriales en vue de renouveler les noms de rues ou d'établissements publics. Il devait être rendu public en janvier 2021. Il a été remis le à Jacqueline Gourault, ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales et à Nadia Hai, et publié le même jour, sous le nom de Portraits de France,,.
Pascal Blanchard est, et a été chroniqueur dans plusieurs émissions, comme 28 minutes sur Arte ou la Grande table sur France culture, mais aussi les Informés sur France Info.
Le domaine d'intervention de Pascal Blanchard est le « fait colonial », les immigrations « des Suds » et les immigrations européennes en France, l'imaginaire colonial, l'histoire des présences combattantes et sportives en France et l'histoire du corps. Il intervient régulièrement dans les débats pour promouvoir un autre rapport du présent au passé colonial, aux questions de l'identité et à la relation à l'histoire des immigrations « des Suds » (coloniales et post-coloniales) en France. En parallèle, il a travaillé sur la notion de « culture coloniale » en s’attachant aux conséquences, dans les métropoles, des enjeux coloniaux et ses influences idéologiques dans les domaines de la culture, de la politique, des expositions et de la littérature.
Pascal Blanchard est avec Eric Deroo à l'origine de la publication d'une série de huit ouvrages intitulée Un siècle d’immigration des Suds en France (XIXe – XXe siècles) publication qui s'échelonne entre 2001 et 2010. Il co-anime dans le cadre de ce travail une équipe de 150 chercheurs et historiens, en partenariat avec de nombreuses institutions, collectivités territoriales, associations, groupes de recherches et universités, pour proposer une histoire des migrations coloniales sur le territoire hexagonal (Le Paris noir ; Le Paris Asie ; Le Paris arabe ; Marseille, Porte sud; Sud-Ouest, Porte des outre-mer ; Lyon, Capitale des outre-mers ; Frontière d’empire du Nord à l’Est ; Grand-Ouest, mémoire des outre-mers…). Il coordonne l'édition de ces huit ouvrages chez La Découverte dans un coffret rassemblant 4 500 documents iconographiques, près de 150 contributions et une anthologie de l'histoire de l'immigration des Suds en France. Dans le prolongement de ce coffret, il a dirigé la réalisation d'une vingtaine d'expositions itinérantes (spécifiquement régionales) qui retracent dans chaque région un siècle de présence migratoire.
En 1989, avant la fin de ses études d'histoire, il fonde, avec Nicolas Bancel et des chercheurs, le Groupe de recherche Achac qui se fixe l'objectif de travailler « sur les représentations et les imaginaires coloniaux et postcoloniaux ». L'Achac se définit comme « un collectif de chercheurs constitué autour d'un réseau international d’universitaires et de chercheurs » travaillant sur « plusieurs champs liés à la question coloniale et postcoloniale (idéologies politiques de la colonisation, développement des cultures coloniales et postcoloniales ; zoos humains et spectacles ethniques, représentations de l’altérité ; histoire militaire et troupes coloniales), mais aussi à l’histoire des immigrations des suds à travers différents programmes ».
Le travail de recherche s'est attaché dans un premier temps aux notions de stéréotypes et d’imaginaires,,. À travers plusieurs programmes et ouvrages (L'Appel à l'Afrique, Zoos humains, L'Autre et nous, Corps & couleurs…), il a cherché à analyser les prolongements contemporains de la représentation coloniale, mais aussi l'impact des représentations pendant la période coloniale,,. En 2004, il dirige avec Nicolas Blancel, Gilles Boëtsch, Éric Deroo et Sandrine Lemaire un ouvrage intitulé les Zoos humains: au temps des exhibitions humaines, consacré notamment aux grandes expositions coloniales du XIXe au XXe siècle, notamment celle de 1931,. Il a cherché à suivre les mécanismes qui structurent la relation entre colonisé et colonisateur et fut l'un des premiers chercheurs en France (Images et colonies, 1993) à souligner l'importance des imaginaires dans l'élaboration d'une pensée coloniale. Deux de ses ouvrages s’inscrivent dans cette perspective : Le Racisme en images (2021) et Colonisation & propagande - Le pouvoir de l’image (2022)
En 2014, avec Rachid Bouchareb, il co-réalise une série de 50 films Frères d'armes. Ils se sont battus pour la France depuis plus d'un siècle, suivi de la série de 45 films Champions de France en 2015-2016. En 2017, il propose, en coréalisation avec Lucien Jean-Baptiste, une troisième série de 42 portraits, toujours pour France télévisions, intitulée Artistes de France.
Le documentaire Décolonisations: du sang et des larmes, réalisé avec David Korn-Brzoza en 2020 propose des images d'archives peu connues et des témoignages de descendants de victimes de la décolonisation,; il prend appui sur un ouvrage, Décolonisations françaises. La chute d'un Empire, aux éditions de la Martinière, également publié en 2020 ; il évoque« le travail forcé, les croix marquées au rasoir sur les visages, les mauvaises pommes de terre données « aux colonisés et aux cochons » » et montre ce que les livres scolaires ont longtemps passé sous silence. Le documentaire, vu par deux millions et demi de téléspectateurs, a le mérite, Selon El Watan, de porter à la connaissance du grand public des pratiques coloniales telles que « la torture, le massacre de populations civiles, l’élimination des opposants et jusqu’à l’utilisation du napalm » qui entrent en contradiction avec les valeurs humanistes. Les représentations des colonies par le discours officiel français sont confrontées aux paroles des témoins. Le documentaire se distingue par la qualité du travail de contextualisation historique selon Le Nouvel Observateur, le contexte étant d'abord celui de la Seconde Guerre mondiale puis celui de la Guerre froide ; il attire l'attention sur des responsabilités toujours « non assumées ». Parmi les intervenants, certains sont célèbres comme des membres du groupe Zebda, Manu Dibango, la journaliste Mélanie Wanga, l’ex-footballeur Lilian Thuram, et « permettent d’incarner au présent les blessures de l’histoire » selon Jeune Afrique. Le film a fait l'objet d'une controverse dans Le Figaro avec les historiens Pierre Vermeren - un des animateurs de l'Observatoire du décolonialisme - et Jean-Louis Margolin qui y ont vu une œuvre purement « commerciale » présentant une « vision culpabilisatrice du passé colonial » français au risque de nourrir un « ressentiment » des immigrants contre la France,. Ces critiques ont été rejetées par Pascal Blanchard et Nicolas Bancel au motif entre autres qu'elles seraient caricaturales et idéologiques[pertinence contestée].
Il a participé à la réalisation de plusieurs documentaires télévisés :
Pascal Blanchard a publié ou codirigé plus d'une soixantaine d'ouvrages (hors traductions) et revues sur les thèmes de la colonisation, la décolonisation et de l'immigration, notamment :
Pascal Blanchard a réalisé plusieurs expositions sur le thème de la colonisation et de l'immigration, dont Images d'empire (1996), L'appel à l'empire (1997) et Images et Colonies (1993). Ainsi que l'exposition Zoos humains à l'AfricaMuseum (Bruxelles, Belgique). En 2012, il a été le co-commissaire d'exposition avec Nanette Snoep et Lilian Thuram de Exhibitions. L'invention du sauvage au Musée du quai Branly, prix de la meilleure exposition 2012 aux Globes de cristal Art et Culture.
En 2014-2015, il a réalisé trois expositions itinérantes en lien avec les commémorations du Centenaire de la Grande Guerre (1914-1918) et du 70e anniversaire de la Libération de la France (1943-1945), sous le titre Ensemble. Présences maghrébines et orientales dans l'armée française et Présences des Afriques, des Caraïbes et de l'océan Indien dans l'armée française et Ensemble. Près de trois siècles de présences asiatiques et du Pacifique dans l'armée française.
En 2016, il a réalisé l'exposition Champions de France suivie, en 2017, de l'exposition Artistes & Diversités en France. En 2021, il conçoit et anime l'exposition Histoire, Sport & Citoyenneté sur le thème des Jeux olympiques « Des Jeux olympiques d'Athènes 1896 aux Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 » pour la CASDEN Banque populaire. Il a été aussi en 2021 co-commissaire de l'exposition au musée de l'Homme Portraits de France.
Pascal Blanchard recommande depuis plusieurs années la création d'un musée des histoires coloniales en France, sur le modèle du musée afro-américain de Washington.
Il est rejeté par Houria Bouteldja et ses partisans comme étant un « intellectuel blanc », qui se serait « emparé du postcolonial, l'aurait débarrassé de sa radicalité et de fait rendu acceptable ». Il critique régulièrement ce groupe indigéniste tandis que ses travaux font l'objet d'attaques régulières de leur part.
Il s'est attaché à la notion d'« idéologie coloniale » et à celle des héritages post-coloniaux, autour de la notion de « mémoire coloniale » afin de mesurer l'impact de ces questions dans les enjeux de citoyenneté contemporains dont l'ouvrage collectif La Fracture coloniale. La société française au prisme des héritages coloniaux (2005), qui regroupe les contributions de 23 historiens, sociologues, politologues et ethnologues, propose une première synthèse. En 2015, Sonya Faure, journaliste au journal Libération, reviendra sur cet ouvrage et mentionnera que le livre « avait agité le monde universitaire et le débat public. Dix ans après, le sillon du postcolonialisme est mieux connu, il nourrit des recherches, structure la pensée d'une partie du monde militant. Mais les espoirs des auteurs, qui pensaient encore que l'histoire des immigrations entrerait peu à peu “dans le récit de la nation”, ont été douchés. “De la fracture coloniale, écrivent-ils aujourd'hui, nous sommes passés à la fracture identitaire”. » Il a précisé sa pensée sur le postcolonialisme et revient sur cette notion, tout en se distinguant nettement du décolonialisme, dans une tribune pour Politis publiée en janvier 2022 avec Nicolas Bancel.
En 2010, Pascal Blanchard publie avec Lilian Thuram, Rokhaya Diallo, Marc Cheb Sun et François Durpaire un Appel pour une République multiculturelle et post-raciale,.
La valorisation de la « diversité » dans la société française que soutient Pascal Blanchard, notamment dans le cadre de plusieurs missions dans différents gouvernements depuis 15 ans, ont été au regard de ses prises de positions, critiquées par certains activistes[réf. nécessaire] ou ont reçu, à contrario, un fort soutien dans l'opinion et dans les médias[réf. nécessaire],.
Ses ouvrages ou son approche du passé colonial ont fait l'objet de nombreuses réactions médiatiques, mais aussi de critiques et déclenché des débats avec des historiens et des journalistes lui reprochant d'être un intellectuel engagé et de donner une image réductrice, voire militante du passé colonial.
Les travaux de Pascal Blanchard sont soutenus par le président du CNRS, Antoine Petit, qui fut préfacier de Sexualités, identités et corps colonisés, et par Benjamin Stora qui estime que « Blanchard a défriché un territoire sur la question coloniale ».
Pour Jean-Pierre Chrétien, au sujet du livre La Fracture coloniale, « la thèse nous paraît réductrice à plus d'un titre », mais « la question est importante et mérite d'être discutée. » Selon l'anthropologue Jean Copans, l'ouvrage est d'une lecture « bénéfique » mais fait « l'impasse sur les dynamiques sociales et les configurations économiques et politiques de l'évolution postcoloniale de la société française ». L'historienne Catherine Coquery-Vidrovitch souligne pour sa part que « l'accueil brutal parfois réservé par les spécialistes au présent ouvrage confirme un choc frontal entre « visions idéologiques obstinées et concurrentes » de la colonisation, des traites négrières ou des guerres coloniales […] c'est un phénomène nouveau, né d'un amalgame de mémoires travaillées par des affrontements politiques qui refusent de reconnaître la complexité inhérente aux processus historiques. »
Pour l'historien Gérard Noiriel, en conflit depuis de nombreuses années avec Pascal Blanchard sur la manière d'appréhender l'histoire de l'immigration en France, auteur du Creuset français, la démarche des « Bâtisseurs de mémoire » (dont l'objet est de travailler à destination des grandes marques pour concevoir des musées), qui se distingue de celle du Groupe de recherche Achac, relève d'une « conception publicitaire de l'histoire » fondée sur les archives images dans la perspective de l'« histoire-mémoire ». Deux appréhensions de l'histoire de l'immigration en France opposent Pascal Blanchard et Gérard Noiriel, l'un distingue les différentes immigrations et leurs histoires propres (et imaginaires), l'autre fédère dans un tout ce récit au cœur du Creuset français[réf. souhaitée]. Pascal Blanchard répond a ces critiques point par point dans plusieurs articles,.
Pour l'historien Michel Renard (auteur entre autres, avec Daniel Lefeuvre Faut-il avoir honte de l'identité nationale ?, souvent associé au courant dit de « l'anti-repentance »), les thèses de Pascal Blanchard sur la « fracture coloniale » et la « postcolonialité » qui expliqueraient le vécu et le langage de secteurs de la population française stigmatisés, ethnicisés, déréalisés, etc., ne s'appuient sur aucun travail historique. Il soutient que «[Pascal Blanchard] utilise une image militante du passé colonial qui altère gravement la réalité historique de la colonialité. En la schématisant à l'extrême».
Plusieurs historiens proches de l’Observatoire du décolonialisme, collectif « potache » créé en 2021 qui se réclame de l'universalisme républicain et cherche à « discréditer les travaux sur les questions de race », sont très critiques de ses travaux.
Plusieurs critiques publiés dans la revue Agone reprochent à Pascal Blanchard son double profil d'historien et de co-directeur d'agence. Il serait, selon celles-ci, à l'origine d'une production historienne qui doit davantage au marketing qu'à la démarche habituelle des sciences sociales et des sciences humaines,. En réponse à cet article, Gilles Boëtsch, président du Conseil scientifique du CNRS et directeur de recherches en anthropologie au CNRS (Marseille), dans une lettre envoyée le 10 décembre 2009 à la revue, a dénoncé la méthode employée d'un texte sous pseudonyme. Vincent Chambarlhac dans un article paru dans Dissidences analyse le contexte de cette controverse qui concernerait « une part de l’agency de l’extrême gauche française contemporaine, entre stratégie(s) académique(s), reconfiguration(s) politique(s) autour des questions du postcolonialisme, du marxisme et de son efficace politique sur la scène française ». Selon Vincent Chambarlhac, Nicolas Bancel et Pascal Blanchard auraient joué « une stratégie de challenger dans l’espace académique qui participe, par le biais de l’agence de communication qu’ils ont créé (Les Bâtisseurs de mémoire) de l’History Business ».
À l'automne 2017, dans un numéro spécial de la revue Cultures & Conflits, la professeure de lycée d'histoire-géographie Laurence de Cock, signe un long article sur le Groupe de recherche Achac. Elle reproche également à Pascal Blanchard de « mêler stratégie entrepreneuriale et démarche académique ». Elle dénonce « la démarche entrepreneuriale développée par Pascal Blanchard et l’ACHAC à destination des pouvoirs publics » et s'efforce de montrer « comment la multipositionnalité de l’ACHAC permet de brouiller les frontières entre la sphère du marketing et les codes académiques ».
Dans une tribune publiée fin 2019, Laurent Bouvet, Nathalie Heinich, Pierre-André Taguieff et Dominique Schnapper notamment critiquent le travail de Pascal Blanchard en raison de son manque de sérieux académique, de ses biais idéologiques, de sa porosité avec des activités commerciales (dans le cadre de l'agence Les Bâtisseurs de mémoire), et pour l'usurpation du titre de chercheur au CNRS alors qu'il n'y est que chercheur associé – donc coopté, et ce depuis près de 20 ans alors que l'usage est de quelques années tout au plus.
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