Jean-Marc Zulesi, né le 6 juin 1988 à Marseille, est un homme politique français.
Jean-Marc Zulesi | |
Jean-Marc Zulesi en 2017. | |
Fonctions | |
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Président de la commission du Développement durable et de l'Aménagement du territoire de l'Assemblée nationale | |
En fonction depuis le (1 an, 9 mois et 29 jours) | |
Élection | |
Législature | XVIe (Cinquième République) |
Prédécesseur | Laurence Maillart-Méhaignerie |
Député français | |
En fonction depuis le (6 ans, 10 mois et 7 jours) | |
Élection | 18 juin 2017 |
Réélection | 19 juin 2022 |
Circonscription | 8e des Bouches-du-Rhône |
Législature | XVe et XVIe (Cinquième République) |
Groupe politique | RE |
Prédécesseur | Jean-Pierre Maggi |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Marseille (France) |
Nationalité | Française |
Parti politique | RE |
Diplômé de | ENSI Sud-Alsace EM Strasbourg |
Profession | Chef de projet |
Résidence | Salon-de-Provence |
Site web | www.jeanmarczulesi.fr |
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Membre de La République en marche (LREM), il est élu député dans la 8e circonscription des Bouches-du-Rhône lors des élections législatives de 2017.
À l'Assemblée nationale, il siège au sein de la commission du Développement durable et de l'Aménagement du territoire en tant que Président depuis juin 2022. Il était auparavant coordinateur du groupe LREM au sein de cette commission depuis 2020. Spécialiste des transports et mobilités, il est rapporteur du projet de loi Climat-Résilience et auteur d'une proposition de loi relative aux Services Express Régionaux Métropolitains.
Jean-Marc Zulesi naît le à Marseille, d'un père directeur commercial et d'une mère agent SNCF. Il passe son enfance à Cornillon-Confoux (Bouches-du-Rhône).
Après avoir effectué une partie de sa scolarité à Marseille, il poursuit ses études secondaires à Salon-de-Provence, avant d'intégrer une classe préparatoire aux grandes écoles du côté d'Avignon. En 2012, il obtient un diplôme d'ingénieur à l'ENSISA à Mulhouse (spécialité Mécanique) tout en suivant un double cursus lui permettant d'obtenir un master en administration des entreprises à l'EM Strasbourg Business School.
Jean-Marc Zulesi commence sa carrière au sein de la société Assystem, spécialisée en ingénierie et conseil en innovation. En octobre 2014, il rejoint en tant que chef de projet, la société Mirion Technologies, basée à Lamanon.
Jean-Marc Zulesi était le président du « Collectif pour l'Avenir de notre Territoire », association visant à dynamiser le territoire du Pays salonais.
Sportif, il participe également à plusieurs courses, comme Marseille-Cassis, des trails ou des marathons.
Jean-Marc Zulesi suit la campagne d'Olivier Ferrand, alors investi par le Parti socialiste dans sa circonscription. Il indique qu'il n'était alors « pas vraiment intéressé par le Parti socialiste, mais davantage pour l'homme en lui-même, qui incarnait le renouveau et une envie de changer les choses ».
Il rejoint Les Jeunes avec Macron et devient le référent dans les Bouches-du-Rhône du collectif. Il participe alors à la mise en place du mouvement localement et se retrouve à la tête du comité « En Marche Pays Salonais ».
Investi dans la 8e circonscription des Bouches-du-Rhône pour La République en marche en , il est élu avec 58,68 % des voix au second tour des élections législatives de 2017, face à Antoine Baudino (Front national). En 2022, il est réélu dans la même circonscription devant Romain Tonussi (Rassemblement national).
En 2022, il est élu Président de la commission du Développement durable et de l'Aménagement du territoire. Désireux de donner plus de poids à cette commission à l'Assemblée nationale, il se saisit de nombreux textes et souhaite élargir les compétences de cette commission.
En , il est chargé par le Premier ministre Jean Castex d'une mission sur les mobilités actives pour lutter contre la perte d'autonomie des personnes âgées et handicapées,,. En , il remet au gouvernement son rapport intitulé « Marcher, bouger, pédaler – 21 propositions pour maintenir l’autonomie et vivre en bonne santé » dans lequel il formule des recommandations en trois axes pour développer la pratique des mobilités actives.
A l'occasion de l'élection Présidentielle de 2022, il intègre le pôle "idées" de l'équipe de campagne et participe à l'élaboration des propositions liées aux transports dans le programme du candidat Emmanuel Macron.
Le 25 avril 2023, il dépose une proposition de loi relative aux Services Express Régionaux Métropolitains, qui vise à concrétiser l'annonce de Emmanuel Macron sur le déploiement de 10 RER Métropolitains dans 10 Métropoles françaises. Le texte vise à renforcer les transports du quotidien et offrir une alternative à la voiture aux citoyens. Il est promulgué le 28 décembre 2023,.
Rapporteur sur le volet transport du projet de loi portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets, il émet, avec la ministre Barbara Pompili, un avis défavorable aux amendements visant à renforcer le plafond du malus écologique automobile. Mediapart relève alors qu'il « avait pourtant déposé un amendement plus ambitieux – un seuil de 1 700 kg – en octobre 2020, dans le cadre du projet de loi de finances pour 2021 ».
Conjointement au ministre Jean-Baptiste Djebbari, il s'oppose à tout amendement renforçant l’ambition du texte sur l’aéronautique. Il refuse notamment d'élargir l'interdiction des vols intérieurs en avion s'il existe un trajet alternatif en train au-delà d'une durée de 2h30 (la Convention citoyenne pour le climat ayant proposé une durée de 4 h), ce qui ne devrait supprimer que trois liaisons domestiques (Paris-Lyon, Paris-Bordeaux, Paris-Nantes) : il estime que passer à 3h ou 3h30 aurait « des conséquences assez graves pour le secteur aérien ».
Il dépose un amendement proposant de financer les bicyclettes à forte valeur ajoutée, comme le vélo cargo. Par ailleurs, il compte pousser les copropriétés à s'équiper en stations de recharge pour les voitures hybrides ou électriques de leurs résidents, et imposer une « grille tarifaire » aux acteurs du secteur, « qui profitent parfois d'un monopole de fait pour tirer leurs prix vers le haut », selon La Chaîne parlementaire.
En 2022, il dépose un amendement au projet de loi de finances pour 2023 pour créer la "Mission Nature". Sur le modèle du Loto du Patrimoine, l'objectif est de permettre à tous les citoyens de financer des projets de protection de la biodiversité proche de chez eux,. Le dispositif est par la suite renouvelé dans le projet de loi de finances pour 2024.
Le 6 mars 2024, la député La France Insoumise Clémence Guetté diffuse sur ses réseaux sociaux une vidéo portant sur le vote de l'amendement CD10 déposé par l'opposition qui vise à supprimer un article clé au projet de loi nº2197 ,. La vidéo suggère que Jean-Marc Zulesi aurait truqué le comptage des votes sur cet amendement lors de l'examen en commission.
Lors du vote, plusieurs députés avait perturbé le comptage en ne levant pas la main distinctement. À la demande de La France Insoumise, et comme le veut l’article 44 du règlement de l’Assemblée nationale qui prévoit de pouvoir demander un vote par scrutin à la condition qu'au moins 10% de la commission en fasse la demande, Jean-Marc Zulesi a accordé un second scrutin après une suspension de séance d'une dizaine de minutes .
À la suite de la suspension, les députés Rassemblement National, alors qu'ils s'étaient abstenus lors du premier vote, ont voté en faveur de l'amendement de suppression, faisant adopter cet amendement par deux voix. Malgré ce vote, ces mêmes députés ont voté pour la réintégration de l'article premier lors de l'examen du texte en séance publique .
A la suite de cet incident, Jean-Marc Zulesi a expliqué à la presse "regretter le manque de civisme des députés La France Insoumise", accusant l'opposition d'avoir rassemblé d'autres députés lors de la suspension de séance dans le but de gonfler les voix en faveur de la suppression de l'article 1,,.
En , il soutient le lancement du courant « En commun », lancé au sein du groupe LREM par Barbara Pompili, mais n'y adhère pas par la suite.
En , il est nommé coordinateur de LREM pour la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire.
Le , le député dépose une plainte contre Alexandre Beddock, militant à Salon-de-Provence pour « violences » suite à un incident qui s'est déroulé alors qu'il déambulait au marché de la Fête de la fraise de Salon-de-Provence. Un groupe d’une quinzaine d’opposants à la réforme des retraites a interrompu sa déambulation pour manifester son désaccord avec la politique gouvernementale,. Encerclant le député, le groupe n'a pas souhaité répondre aux tentatives de dialogue initiées par Jean-Marc Zulesi, préférant scander des slogans et lui jeter des confettis, tout en filmant la séquence. Le dialogue étant impossible, Jean-Marc Zulesi a été obligé de quitter la Fête de la Fraise pour rejoindre son véhicule, suivi par les manifestants qui poursuivaient leurs casserolades. De multiples vidéos ont été par la suite diffusées sur les réseaux sociaux et massivement relayées avec des messages de haine à l’encontre du député.
Avant l'incident, un des manifestants avait par ailleurs appelé la permanence du député en se faisant passer pour un journaliste de France Bleu Franche Comté, Alexandre Tandin, qui a lui aussi porté plainte pour usurpation d’identité.
Cette plainte a été jugée au Tribunal d’Aix-en-Provence le 16 avril 2024. La délibération est prévue pour le 21 mai 2024,.
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