Alex De Taeye est un compositeur belge né à Bruxelles le 23 octobre 1898 et mort le 17 février 1952.
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Habanera, composition by Alexandre De Taeye, Music Departement of the Royal Library of Belgium (KBR), Becko V-9-4 Mus | |
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Dès 1908, il entre au Conservatoire royal de Bruxelles dirigé alors par Edgar Tinel.
En 1931 il est nommé directeur du Conservatoire de Mons, établissement qui accédera sous son impulsion au niveau de Conservatoire royal, au même titre que ceux de Bruxelles, Anvers, Liège et Gand.
Lors de son dernier concert, le , il conduit l'Orchestre national de Belgique, et accompagne Giulia Bardi dans la grande salle du nouveau théâtre de Mons.
Alex De Taeye est né à Bruxelles, le 23 octobre 1898; admis au Conservatoire royal de Musique de Bruxelles où il reçut une solide formation et côtoya de nombreuses personnalités musicales.
Il suivit les cours de solfège et de piano et d’harmonie pratique puis fréquenta les classes d’orgue , d’harmonie écrite, de contrepoint et de fugue.
Alex De Taeye travaille également à la composition avec Paul Gilson, éminent pédagogue et formateur de tant de talents de l’époque.
Très tôt remarqué pour ses aptitudes musicales, il ne tarde pas à remporter de nombreux prix de composition :
Dès 1929, Alex De Taeye enseigne la lecture musicale et la transposition au Conservatoire de Musique de Bruxelles. Plus tard, il y enseignera aussi l’harmonie pratique.
À l’âge de 29 ans, il devient directeur du Conservatoire de Mons et tout au long de sa direction, Alex De Taeye accordera une grande importance aux orientations pédagogiques qu’il expose lui-même dans un document résolument moderne pour son époque.
Selon lui le Conservatoire doit travailler deux directions complémentaires : renforcer la technique musicale des élèves et parfaire leur éducation générale. On y retrouve déjà le principe des « Humanités musicales » qui ont été créées plus tard dans les conservatoires royaux du pays. Il est également à la qualité du corps professoral. Il dira " il faut des diplômes universitaires à ceux de nos professeurs dont les cours touchent aux arts en général et à l’esthétique en soi."
Dès 1929, Alex De Taeye enseigne la lecture musicale et la transposition au Conservatoire royal de musique de Bruxelles. Il est à cette époque – et depuis 1931 – directeur du Conservatoire de Mons. Il mène donc cette double fonction pédagogique qui lui permet de maintenir un contact direct avec les jeunes musiciens en formation.
Plus tard, en 1940, il devient titulaire du cours d’harmonie pratique dans le même établissement et le reste jusqu’en 1950.
Alex De Taeye est un compositeur précoce et fécond qui nous a laissé un catalogue multiple – plus de 150 œuvres répertoriées – pour grand orchestre symphonique, harmonie et fanfare, musique de chambre, musique instrumentale et vocale, chœurs, musique de scène et de ballet, musique religieuse et un drame lyrique Yannick.
Devenu directeur des Editions Cranz – Bruxelles, Alex De Taeye reçoit et publie bon nombre de ses confrères. Il est également sociétaire de la Sacem.
L’éclectisme de son écriture a intéressé, très vite, les grandes maisons d’édition françaises et belges de l’époque.
Dès 1923, Alex De Taeye publie ses premières œuvres pour orchestre : Les esquisses symphoniques et un diptyque Paysages wallons – Paysages flamands, suivies, en 1924, d’un triptyque dramatique, Les Croix de bois, inspiré par le célèbre récit de guerre de Roland Dorgelès.
Il y dépeint la guerre des tranchées, 1914 – 1918, en une grande fresque dramatique qui lui vaut le prix Emile Agniez, remis par sa Majesté le Roi Albert 1er en 1927. L’œuvre a été transcrite pour grand orchestre d’harmonie.
Son drame lyrique Yannick, en deux tableaux, fut créé sur les scènes de l’Opéra royal de Gand et de l’Opéra royal de Liège en 1934. Yannick est un drame lyrique sur un livret-poème de Fernand Beissier, drame d’atmosphère angoissante, de climat rude et de lyrisme rendu par une riche orchestration.
Le langage harmonique de Alex De Taeye prend toute sa plénitude dans sa Fantaisie rhapsodie (1937) et ses Deux mouvements symphoniques (1941).
Lors de son dernier concert, le 16 février 1952, il conduit l’Orchestre National et accompagne Giulia Bardi, du Metropolitan Opera de New York ; il dirige le Tannhäuser (De Taeye avait une admiration sans borne pour Wagner). La grande salle de Mons est archicomble et le succès retentissant.
Il est un homme heureux. Il a atteint ses objectifs.
Et pourtant, curieuse prémonition, il dit à sa fille, le soir même du concert : « je vais te dicter les premières notes de ma marche funèbre …. je sens qu’il va falloir y penser. »
Le lendemain matin, il est à nouveau à Frameries pour sa répétition dominicale avec sa chère Harmonie et pour un ultime rendez-vous. Il est presque revenu y mourir. Il s’éteint le soir même. Nous sommes le 17 février 1952, il a cinquante-trois ans.
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