Pour les articles homonymes, voir 8e régiment.
8e régiment d’infanterie | ||
Insigne régimentaire du 8e régiment d’infanterie motorisée (1940) | ||
Insigne régimentaire du 8e régiment d’infanterie motorisée (1955). | ||
Insigne régimentaire du 8e régiment d’infanterie. | ||
Création | 1776 | |
---|---|---|
Dissolution | 1998 | |
Pays | France | |
Branche | Armée de terre | |
Type | Régiment d’infanterie | |
Rôle | Infanterie | |
Garnison | Noyon | |
Ancienne dénomination | Régiment d'Austrasie | |
Devise | Toujours en avant | |
Inscriptions sur l’emblème | Valmy 1792 Hohenlinden 1800 Friedland 1807 Zaatcha 1849 Solférino 1859 Verdun 1916 La Somme 1916 Flandres 1917 La Marne 1918 AFN 1952-1962 | |
Anniversaire | 24 juin (1859, Solférino). | |
Guerres | Première Guerre mondiale Guerre d'Algérie | |
Fourragères | à la couleur du ruban de la Légion d'honneur décernée le 4 octobre 1919. | |
Décorations | Légion d'honneur Croix de guerre 1914-1918 six citations palmes une étoile de vermeil Croix de guerre 1939-1945 une étoile d'argent Médaille d'or de la Ville de Milan. | |
modifier |
Le 8e régiment d'infanterie (8e RI) est un régiment d'infanterie de l'Armée de terre française créé sous la Révolution à partir du régiment d'Austrasie, un régiment français d'Ancien Régime.
(*) Cet officier est devenu par la suite général de brigade.
(**) Cet officier est devenu par la suite général de division.
Inde 1781-1785 - Belgique 1792-1797 - Allemagne 1797-1809 - Espagne 1808-1813 - France 1814 - Espagne 1823 - Morée 1828-1829 - Belgique 1831-1832 - Algérie 1847-1862 - Italie 1859 - France 1870-1871 - Tunisie 1881-1882 - Grande Guerre 1914-1918 - France 1939-1940 - Libération 1944-1945 - Afrique du Nord 1956-1962 - liban 1985 1986
À sa création le régiment se compose de :
En avril 1834, il participe à la répression des émeutes, qui s'étendent à Paris, qui mène au massacre de la rue Transnonain.
Le régiment est engagé lors de la guerre franco-prussienne de 1870, à la bataille de Sarrebruck, la bataille de Forbach-Spicheren, la bataille de Sedan.
Le 24 novembre 1870, durant la guerre franco-allemande, les 8e compagnies des 2e et 3e bataillons du 8e régiment d'infanterie de ligne qui composaient le 29e régiment de marche furent engagés dans les combats de Chilleurs, Ladon, Boiscommun, Neuville-aux-Bois et Maizières dans le Loiret.
En , le 108e régiment d'infanterie de ligne, créé en 1870 sous le nom de 8e régiment d'infanterie de marche, est fusionné dans le dépôt du 8e régiment d'infanterie de ligne.
Lors de la réorganisation de l'infanterie de septembre 1873, le 8e de ligne est affecté à la 4e brigade de la 2e division d’infanterie du 1er corps d’armée.
À la veille de la guerre, le régiment est en garnison à Saint-Omer, Calais et Boulogne. Il appartient à la 4e brigade - 2e division d’infanterie, 1er corps d’armée.
« Magnifique régiment. Engagé dans toutes les grandes actions de la campagne, ne recula jamais devant les attaques de l'ennemi ; jamais l'ennemi ne put résister au choc de ses assauts. » Poincaré, 1920.
La cravate de son drapeau reçoit la Croix de la Légion d'honneur le .
Il participe à l'occupation de la Rhénanie après la Première Guerre mondiale et est le dernier régiment à quitter Mayence le . Il arrive à Cherbourg en remplacement du 1er régiment d'infanterie coloniale[réf. souhaitée].
Le 8e régiment d’infanterie est un régiment d'active, commandé par le colonel Jeanzac au moment de la mobilisation, puis par le capitaine Loison à partir du . Sa devise est « Toujours en avant ».
Dans la nuit du , l'unité (environ 2 500 hommes), rattachée récemment à la 5e division d'infanterie motorisée, (IIe corps d’armée, 9e armée, groupe d'armées no 1), fait mouvement de Givet vers la Meuse belge en application du plan Dyle, la 5e DIM devant défendre le fleuve entre Dave et Anhée.
Un train transportant des troupes du 8e régiment d’infanterie est attaqué le 14 mai entre le village de Cerfontaine et de Silenrieux. 5 soldats français (Édouard Ducastel, Georges Heudron, Maurice Jean, Jean Metayer et Léon Saillard) ainsi que le conducteur de la locomotive (Abel Bourgeois) sont tués.
Dissous le , le 8e régiment d'infanterie est recréé dans l'Armée d'Armistice. Jusqu'à la dissolution de l'Armée après l'invasion de la zone libre, le 8e RI est en garnison à Montpellier et Sète.
le dans la XVIIe région militaire à partir du 2e régiment d'infanterie FFI du Lot[réf. à confirmer], et placé sous les ordres du lieutenant-colonel Robert Noireau (d'avril à ) puis du colonel Allais (de septembre à ).
Fin , le régiment stationne à Rochefort-en-Terre avant d'être mis à disposition, le , de la XXIe région militaire à Metz. Le il rejoint Sarrebourg ou le 3e bataillon est dissous le et le 2e bataillon le 1er septembre. Le 1er bataillon y cantonne jusqu'au avant de rejoindre La Châtre, le , pour être rattaché à la 19e division d'infanterie. Le 1er bataillon est dissous le , le 8e RI n'existe plus.
Les éléments restants sont affectés, aux régiments composant la 29e division d'infanterie et aux unités chargées de la garde des prisonniers de l'Axe.
Le 2e régiment d'infanterie FFI du Lot est formé à la caserne Niel de Toulouse en d'engagés volontaires originaires, principalement, du département du Lot mais également de ceux de la Dordogne, de la Corrèze et de l'Aveyron.
Le , le régiment est affecté aux Forces Françaises de la pointe de Grave (FFGR) et, le , il prend ses positions en première ligne en remplacement du bataillon d'Arcachon.
Du 14 au , devenu provisoirement 154e régiment du génie, le 2e régiment est rattaché au groupement Ouest de la brigade Médoc, et participe activement à la libération de la pointe de Grave[réf. à confirmer].
Durant les combats contre la Festung Gironde Mündung Süd, le 2e RI FFI du Lot perdra 52 tués et 120 blessés.
Le le 2e régiment d'infanterie FFI du Lot devient le 8e régiment d'infanterie.
Le 8e RIM est en Algérie de 1955 à 1962. Installé à Saïda, dans le sud oranais, il fait partie intégrante de la 13e Division d'Infanterie du général Ginestet en Zone Sud Oranais. Le commando Cobra du lieutenant Gaget fait partie de ses effectifs. Il encadre également en partie le commando Georges.
Au cessez-le-feu du en Algérie, le 8e RI créé comme 91 autres régiments, les 114 unités de la Force Locale prévues aux accords d'Évian du .
Le I/8e RI forme une unité de la Force locale de l'ordre Algérienne, la 506e UFL-UFO composé de 10 % de militaires métropolitains et de 90 % de militaires musulmans, à la Ferme Carrafang, qui pendant la période transitoire devaient être au service de l'exécutif provisoire algérien, jusqu'à l'indépendance de l'Algérie.
Dans les années 1970, le régiment tient garnison au quartier Berniquet de Noyon (Oise), il est aussi en garnison à Landau, en Rhénanie-Palatinat (1970), à deux pas de son frère jumeau, le 7e RI, dont il recueille le drapeau en 1977 lorsqu'il est dissous. Régiment de la 8e DI, puis régiment de la CMD de Lille, il est dissous en 1997 dans le mouvement de professionnalisation des armées. Il a été remplacé par le Régiment de marche du Tchad au quartier Berniquet de Noyon.
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes,:
Sa cravate porte la fourragère a la couleur du ruban de la Légion d'honneur décernée le .
Il reçoit la Légion d'honneur , la Croix de guerre 1914-1918 avec six palmes puis une étoile de vermeil, la Croix de guerre 1939-1945 avec une étoile d'argent.
This article uses material from the Wikipedia Français article 8e régiment d'infanterie (France), which is released under the Creative Commons Attribution-ShareAlike 3.0 license ("CC BY-SA 3.0"); additional terms may apply (view authors). Le contenu est disponible sous licence CC BY-SA 4.0 sauf mention contraire. Images, videos and audio are available under their respective licenses.
®Wikipedia is a registered trademark of the Wiki Foundation, Inc. Wiki Français (DUHOCTRUNGQUOC.VN) is an independent company and has no affiliation with Wiki Foundation.